Il sourit à Selene.
La route est longue encore
Lit-elle dans ses yeux
Nous marcherons au creux
De routes tortueuses
Que bordent les épines
Nous atteindrons des côtés
Hérissées de récifs
Nous voguerons au fil
De monstrueuses lames
Et dans les précipices
Que bordent l’océan
Nous serons aveuglés
De lumières soudaines
Selene, nous voici
Adossés à la nuit
Attendant que se lève
L’aube d’un nouveau monde.