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Citations de Thibault Vermot (63)


- Pourtant ce sont des pays alliés de la France ? Je veux dire, durant la dernière guerre...
- Ca n'empêche rien. En temps de paix, la vraie guerre est commerciale. Vous savez ça, non ?
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Je saurais pas dire quoi, mais ça me ramène à quand j'étais petit. Entre-deux, il s'est passé bien des choses et pas toutes reluisantes, et j'avais oublié ça. Voilà.
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Quand on dort et qu'on rêve qu'on dort, est-ce qu'on doit se réveiller deux fois ? Pourquoi les choses qu'on cherche se trouvent toujours au dernier endroit où on les cherche ? C'est quoi le synonyme de "synonyme" ?
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Edgar griffonna sur son carnet de notes :
• Outre son accent écossais, Mac Nabb arbore une moustache rousse, taillée en brosse.
• Argol replace à chaque seconde un gros nœud papillon vert, qui sert probablement de signe de reconnaissance mondial entre les abonnés de la VfR, une bande d'allumés.
• De Juin est borgne et s'est enfoncé dans l'orbite un œil de verre qui reste fixe quand l'autre bouge.
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Ce que j'aime, moi, c'est voler. Le plus haut possible. Pousser un moteur à fond, brûler beaucoup d'essence et dépasser les nuages.
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La version qu'on a tirée de cette histoire est la suivante. Bolland [Adrienne Bolland, aviatrice] accepte le pari: on dit qu'elle est impulsive. Elle vole sans instruments: elle est étourdie. Sous sa combinaison, elle porte un pyjama bourré de papier journal pour lutter contre le froid, et là-haut elle s'aperçoit que ce pyjama ne la protège de rien: elle est stupide. Le froid fait littéralement exploser ses lèvres, les vaisseaux sanguins de son nez: elle est enlaidie. Cette histoire de voyance, à laquelle elle croit: de la candeur féminine. Enfin, bien qu'étant impulsive, étourdie, stupide, laide, crédule, elle réussit son vol: on dit qu'elle a de la chance. Voilà comment on raconte ça.
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Au cours de l'Histoire, ça a toujours fonctionné comme ça : rien ne s'est jamais fait raisonnablement. L'Allemagne est dirigée par un cinglé. L'URSS également. Face à des cinglés, les démocraties n'ont jamais les bonnes réponses. On croit au dialogue, ils croient en l'acier. Nous ne parlons pas le même langage.
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Le mot de l'éditrice
Avec Mangaka, Thibault Vermot va sans nul doute conquérir le cœur de nouveaux lecteurs et surprendre ceux qui le suivent déjà ! En tant qu'éditrice, j'ai ressenti un plaisir rare à la lecture de cette histoire incroyable, qui prend une ampleur inattendue de tome en tome et qui m'a transportée à travers une nuée d'émotions. Le pari était fou : réussir à recréer l'atmosphère haletante des meilleurs mangas dans un roman, sans une seule image sur le papier mais avec la juste liberté de ton, des personnages inoubliables et une histoire aux multiples arcs. On peut dire que c'est plus que réussi, car rien ne saurait vous préparer aux nombreux tournants de cette aventure, entre tranche de vie lycéenne, thriller, héroïc-fantasy ou encore romance. Mangaka, est tout simplement une série de romans addictive et unique en son genre, écrite par un fan de mangas avec un amour immense de cet univers, et c'est une lectrice de mangas qui vous le dit !
Clémence Bard, éditrice romans français chez Casterman
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Ainsi donc, le calligraphe a retrouvé son koban ! Je secoue la tête. Qu'est-ce que ce monde où une pièce de métal coûte plus cher dans le coeur des hommes qu'une fillette...?
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Face à des cinglés, les démocraties n'ont jamais les bonnes réponses. On croit au dialogue, ils croient en l'acier. Nous ne parlons pas le même langage.
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- J'écoute, dit-il. C'est la qualité première d'un journaliste.
- Ah oui ? Tu m'en apprends une bonne, je croyais que c'était de raconter un tas de salades.
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Face à des cinglés, les démocraties n'ont jamais les bonnes réponses. On croit au dialogue, ils croient en l'acier. Nous ne parlons pas le même langage.
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- La chose qui nous poursuivait... C'était quoi ?
- C'était la Peur, mon pote.
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- Pourtant ce sont des pays alliés de la France ? Je veux dire, durant la dernière guerre...
-Ça n'empêche rien. En temps de paix, la vraie guerre est commerciale. Vous savez ça, non ?
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Salomé venait de s'engouffrer dans le couloir derrière le cockpit. Elle avait réglé le cap droit sur le zeppelin, mais de façon à le longer en transversale. Edgar se concentra sur les commandes, essayant d'oublier le ting-ting-ting des balles sur la carlingue. Ils étaient tout proches, à présent. Edgar vit avec effroi d'autres avions sortir du ventre du zeppelin. L'un d'eux, cependant, malmené par un puissant courant d'air, se décrocha de sa perche d'envol avant même d'avoir pu démarrer les moteurs ; il tomba comme une brique dans le vide.
Avant qu'il ne sorte de son champ de vision, Edgar vit les quatre ailes se briser comme du bois de cagette. Son coeur rebondit dans sa cage thoracique, comme si un perchiste avait sauté dessus en prenant appui sur les côtes. Il rebondit une seconde fois quand Edgar reporta ses yeux sur ce qui lui faisait face ; le zeppelin était en train de virer de bord, et faisait pivoter son immense fuselage à la perpendiculaire du Catalina. En des termes moins géométriques, le Catalina fonçait dessus.
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J'avais tout juste 12 ans quand le grand Albert Londres est mort. Suivant son héritage, je vais aller voir là où les choses se passent. Il n'y a que comme ça qu'on fait du vrai bon boulot de journaliste.
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- Comment tu fais pour avoir les cheveux si blonds ? demanda Salomé à Lisavéta.
- Elle les coiffe avec un peigne de soleil, dit Nour.
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Je n'ai pas l'impression qu'elle comprenne bien qu'elle a été kidnappée. (D'un certain côté, c'est commode, mais c'est aussi un peu vexant.)
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Les autres avaient toujours tendance à se foutre de sa gueule au lycée, à cause de ses lunettes et parce qu'il avait pris français première langue ; et parce qu'il préférait dessiner des trucs plutôt que de taper dans un ballon de rugby ; et parce qu'il lisait "Paradise Lost" ou "The Wasteland" [...] ; et qu'il avait déjà utilisé en cours des mots comme "Ostranénie" ou "Par Aventure", ou "Fichtre", ou "En Somme" (et il apprenait peu à peu que quand on a un brin de culture, on ferme sa gueule, Ed, parce que les autres n'aiment pas ça, c'est comme si tu leur tendais un miroir où les mots "Gros Con" et "Ignare" apparaissent sur leur tronche) [...]. (p. 29)
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Une grande fatigue le prit. Il essuya la sueur qui lui tombait sur le front et il se concentra sur la route.
Tout ça est réel ?
Il n'y a aucun moyen de retourner en arrière ?
.... Alors c'est ça grandir ?
Il se disait ces choses pour la première fois de sa vie.
( p 336)
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