À propos des riches, il faut faire une distinction entre ceux qui produisent des richesses par leur travail et constituent des capitaux réels, c’est-à-dire fondés sur ces mêmes richesses, et les financiers qui « surfent » sur les crises en spéculant, sans produire de richesses réelles. Ils créent ainsi des richesses fictives ou virtuelles, déconnectées des véritables productions de richesses, grâce à la création d’argent facile et artificiel par les pouvoirs publics (baisse des taux et augmentation de la masse monétaire ou Quantitative Easing), à l’origine de ces mêmes crises.
Si les socialistes et les riches de la première sorte, entrepreneurs du privé, industriels et artisans, détenteurs d’un capital (fonds, matériel, investissements) sont opposés sur le plan des principes, il en est tout autrement pour ce qui concerne les riches de la deuxième sorte – financiers qui ne risquent pas leur argent fondé sur des richesses qu’ils ont produites – vivant des rapports de l’argent, qu’il y ait pertes ou gains (leur commission étant fondée sur les opérations et non sur les résultats) et amplifié par la création monétaire excessive des pouvoirs publics.