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Citation de Ziliz


Ziliz
13 décembre 2015
Djamel n'osait presque plus sortir de chez lui. Il sécha le collège les derniers jours avant les vacances de la Toussaint. Son visage couvert d'ecchymoses faisait peine à voir. Ses parents ne s'en formalisèrent pas. Bien avant lui, son grand frère Bechir était souvent rentré au bercail dans un tel état. Des bagarres de gosses, rien de plus. Et d'ailleurs, c'était ainsi que Bechir s'était endurci et avait trouvé une place de videur au Sexorama de la place Pigalle, un vrai travail où il ne se salissait pas les mains et ne courbait pas l'échine sous les ordres d'un cheffaillon raciste, comme le daron, sur ses chantiers... Ceinture noire de karaté, il était, Bechir, et ça, c'était mieux que tous les diplômes pour obtenir le respect.
(p. 225)
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