Tu appartiens à cette catégorie d'êtres dont l'on sait que l'on acceptera tous d’eux parce qu'on ressent déjà le privilège de les avoir rencontrés et d'une certaine manière comme une grâce qu'ils nous aient acceptés dans leur cercle.
C'est vrai ce que tu nous avais dit, la musique de Carlos d'Alessio était aux lèvres de chacun. Elle circulait entre tous, où que nous fussions, comme la reconnaissance commune d'une humanité retrouvée à sa source primitive. Ce que tu ne nous avais pas dit, c'était que tu avais vu au cinéma Lux, et encore après dans un café, la réalisatrice d'India Song et qu’en poche tu avais son adresse, l'adresse de Marguerite Duras.
Je suis saisi par l'irrésistible drôlerie de Duras, ce propos notamment :
Je n'aime pas du tout les gens qui aiment les yaourts, je n'aime que les gens qui aiment le vin.
Se libérer c'est le mot-clé de l'époque, l'obsession de la fin des années 60.