Critiques de Thom Brannan (5)
Les grandes retrouvailles.
Troisième et dernier tome de la série (une trilogie en trois tomes devient de plus en plus rare dans le monde de l'édition). il est à noter que l'auteur initial est décédé et le livre a été terminé par un ami.
L'équipe d'Ana la virologue et du général Sherman est arrivée au labo d'Omaha et a commencé ses recherches.
L’équipe du capitaine Haris, arrive avec Stiles, l’immunisé, le sauveur de l'humanité.
Mais s'est sans compter sur l'agent Sawyer, le méchant des deux précédents tomes, qui, on l'apprend ici, fait partie du groupe des états réunis d'Amérique, dirigé par le président du conseil d'état major, un groupe séparatiste qui s'oppose au groupe "ex-démocratique" dirigé par le président des États-Unis.
Rassurez-vous, pas de complots en sous-main, pas de tergiversations hautement politiques ou philosophiques. Un troisième volet dans la lignée des deux précédents. Un peu plus mou, peut-être, les enjeux sont connus, il n'y a plus de surprise. Le scénario est couru d'avance, dernière ligne droite avant retrouvailles, retrouvailles, attaque du camp des méchants et deus ex-machina du camp des gentils qui vient sauver plus ou moins in extremis toute notre petite troupe.
Il manque ici un peu de la ferveur donnée au récit par les deux équipes en road-movie des deux précédents tomes et je l'ai trouvé un peu brouillon.
Cela reste néanmoins un bon page-turner dans un univers zombie crédible qui a le mérite de clore l'histoire..
Troisième et dernier tome de la série (une trilogie en trois tomes devient de plus en plus rare dans le monde de l'édition). il est à noter que l'auteur initial est décédé et le livre a été terminé par un ami.
L'équipe d'Ana la virologue et du général Sherman est arrivée au labo d'Omaha et a commencé ses recherches.
L’équipe du capitaine Haris, arrive avec Stiles, l’immunisé, le sauveur de l'humanité.
Mais s'est sans compter sur l'agent Sawyer, le méchant des deux précédents tomes, qui, on l'apprend ici, fait partie du groupe des états réunis d'Amérique, dirigé par le président du conseil d'état major, un groupe séparatiste qui s'oppose au groupe "ex-démocratique" dirigé par le président des États-Unis.
Rassurez-vous, pas de complots en sous-main, pas de tergiversations hautement politiques ou philosophiques. Un troisième volet dans la lignée des deux précédents. Un peu plus mou, peut-être, les enjeux sont connus, il n'y a plus de surprise. Le scénario est couru d'avance, dernière ligne droite avant retrouvailles, retrouvailles, attaque du camp des méchants et deus ex-machina du camp des gentils qui vient sauver plus ou moins in extremis toute notre petite troupe.
Il manque ici un peu de la ferveur donnée au récit par les deux équipes en road-movie des deux précédents tomes et je l'ai trouvé un peu brouillon.
Cela reste néanmoins un bon page-turner dans un univers zombie crédible qui a le mérite de clore l'histoire..
Le genre Zombie je le crains ne fait pas encore l’objet de satisfécits du gratin littéraire . Pourtant ce genre comprend maintenant de véritables chefs d’œuvres de littérature populaire.
Le premier tome et le second tome de ce cycle constituaient de véritables ballades convaincantes dans une Amérique du nord dépeuplée , dévastée , infestée et dangereuse . Les personnages de ce roman sont depuis le premier tome jetés sur les routes et cela confère à ce texte un attrait certain , car constamment , le lecteur découvre , de nouveaux paysages , de nouvelles donnes aux contours souvent glissants et dérobés. Il fait des rencontres , des bonnes et des mauvaises .
Il est ici , ce lecteur , en compagnie de personnages qui sont toujours bien formés et il appréhende avec eux globalement des situations crédibles ( du point de vue romanesque ) .
Dans les deux tomes précédents le lecteur ne voyait pas beaucoup plus loin que les acteurs du récit . D'ailleurs et de fait , comme eux , il se trouvait assez perdu dans ce monde radicalement modifié . Un monde à redécouvrir intégralement et où il fallait tout recommencer , à condition que ce soit possible . Dans ce texte les agents de l’ombre ( sourires ) agissent par contre au premier plan.
Il y a dans ce troisième tome pas mal de de rappels ( des inserts assez fréquents ) qui explicitent des passages antérieurs qui sont relatifs aux tomes précédant . Ce n'est pas complètement désagréable , mais , enfin un peu quand même .
Bien des mémoires seront pourtant utilement rafraichies .
Le roman reste principalement de la science-fiction militaire , de bonne qualité en contexte post apocalyptique .
L'épidémie « zombifique « était précédemment amenée de façon aussi crédible et rationnelle que possible , ce troisième tome continue en s’articulant principalement sur la lutte de factions pour le contrôle du remède et d’un nouveau monde à venir . Un peu trop théorie du complot classique … mais bon …
Ce texte est pour les amateurs de lectures post-apocalyptiques , assez militarisées , une lecture plutôt sans soucis qui passe assez bien.
Je trouve que les thématiques motrices de ce dernier tome sont traitées de manières assez bofs et globalement décevantes à mon humble avis .
Le dénouement est cohérent que l’on aime ou que l’on aime pas.
Il y a cependant des incohérences nombreuses dans ce texte , dont je dirais qu’elles sont principalement le reflet d’un manque d’arguments , plus que celui d’un vrai problème de fond . C’est ainsi que entre autres la disparition d’un personnage clef , apparait comme assez arbitraire et gênante du fait de ce manque d’argument plus que sur le fond .
Bon : bof , mais se laisse lire pas de doutes , grâce à de très percutants shoots d’adrénaline , d’où une indulgence compréhensible et relativement justifiée à mon misérable avis …
Je conclue en soulignant que j'ai un peu plus d'inclinaison dans ce genre , pour les textes de J. l. Bourne et pour Homeland of the Dead , aussi et pour conclure :
-Ce texte est disponible dans le cadre d’une intégrale des trois volumes .
-Regrettons comme il se doit le décès d’un jeune auteur prometteur ,qui du fait de son décès n’a pas pu terminer lui-même son projet.
Le premier tome et le second tome de ce cycle constituaient de véritables ballades convaincantes dans une Amérique du nord dépeuplée , dévastée , infestée et dangereuse . Les personnages de ce roman sont depuis le premier tome jetés sur les routes et cela confère à ce texte un attrait certain , car constamment , le lecteur découvre , de nouveaux paysages , de nouvelles donnes aux contours souvent glissants et dérobés. Il fait des rencontres , des bonnes et des mauvaises .
Il est ici , ce lecteur , en compagnie de personnages qui sont toujours bien formés et il appréhende avec eux globalement des situations crédibles ( du point de vue romanesque ) .
Dans les deux tomes précédents le lecteur ne voyait pas beaucoup plus loin que les acteurs du récit . D'ailleurs et de fait , comme eux , il se trouvait assez perdu dans ce monde radicalement modifié . Un monde à redécouvrir intégralement et où il fallait tout recommencer , à condition que ce soit possible . Dans ce texte les agents de l’ombre ( sourires ) agissent par contre au premier plan.
Il y a dans ce troisième tome pas mal de de rappels ( des inserts assez fréquents ) qui explicitent des passages antérieurs qui sont relatifs aux tomes précédant . Ce n'est pas complètement désagréable , mais , enfin un peu quand même .
Bien des mémoires seront pourtant utilement rafraichies .
Le roman reste principalement de la science-fiction militaire , de bonne qualité en contexte post apocalyptique .
L'épidémie « zombifique « était précédemment amenée de façon aussi crédible et rationnelle que possible , ce troisième tome continue en s’articulant principalement sur la lutte de factions pour le contrôle du remède et d’un nouveau monde à venir . Un peu trop théorie du complot classique … mais bon …
Ce texte est pour les amateurs de lectures post-apocalyptiques , assez militarisées , une lecture plutôt sans soucis qui passe assez bien.
Je trouve que les thématiques motrices de ce dernier tome sont traitées de manières assez bofs et globalement décevantes à mon humble avis .
Le dénouement est cohérent que l’on aime ou que l’on aime pas.
Il y a cependant des incohérences nombreuses dans ce texte , dont je dirais qu’elles sont principalement le reflet d’un manque d’arguments , plus que celui d’un vrai problème de fond . C’est ainsi que entre autres la disparition d’un personnage clef , apparait comme assez arbitraire et gênante du fait de ce manque d’argument plus que sur le fond .
Bon : bof , mais se laisse lire pas de doutes , grâce à de très percutants shoots d’adrénaline , d’où une indulgence compréhensible et relativement justifiée à mon misérable avis …
Je conclue en soulignant que j'ai un peu plus d'inclinaison dans ce genre , pour les textes de J. l. Bourne et pour Homeland of the Dead , aussi et pour conclure :
-Ce texte est disponible dans le cadre d’une intégrale des trois volumes .
-Regrettons comme il se doit le décès d’un jeune auteur prometteur ,qui du fait de son décès n’a pas pu terminer lui-même son projet.
L’auteur nous ayant quitté bien trop tôt, paix à son âme, c’est son ami Thom Brannan qui a fini la trilogie du "Virus Morningstar"… Si le tome 2 meilleur que le tome 1 laissait entrevoir quelques promesses (les thématiques survivalistes se dirigeant vers celles de la série télévisée post-apocalyptique "Jéricho"), elles ne sont pas tenues dans ce tome 3… C’est très mécanique avec une succession de calmes et de tempêtes faisant tellement la part belle aux gunfights qu’on en oublie qu’on est dans une apocalypse zombie…
Bref, le moteur de l’intrigue c’est l’agent de la NSA Sawyer (messieurs les conspirationnistes, la NSA c’est des espions numériques pas des G-Men surentraînés avec permis de tuer… Faut arrêter de fumer la moquette !), désormais au service de gouvernement illégitime des Etats-Réunis d’Amérique, qui se donne des excuses pour remettre la a main sur l’agent Grégory Mason et sur la scientifique Anna Demilio qui lui ont échappés, seule tâche sur son CV de pourriture carriériste…
Ce tome 3 peu imaginatif reprend beaucoup de scènes du tome 2 : le road trip de la team Harris, la nouvelle bataille d’Abraham, le retour des pillards de Lutz, le retour du vindicatif Sawyer… ça et les gimmicks de films d’horreur tellement éculés qu’ils en sont devenus insupportables…
On insiste sur le rôle de magical negro de Mbutu Nagsy, mais il ne sert à rien, on insiste sur la folie de Trev, mais il ne sert à rien, on insiste sur la maniaco-dépression de Rebecca, mais elle ne sert à rien… On fait place nette avec moult morts violentes parmi les personnages qu’on suit depuis des centaines de pages, mais cela n’est ni préparé, ni amené, ni exploité… Et de toutes les manières, la caractérisation des personnages est tellement faible que franchement je n’en avais rien à secouer de savoir qui meurt et qui survit…
En fait on a livre de plus de 400 pages qui se résume à une grosse fusillade se terminant par un double deus ex machina… Pas terrible quoi…
Cela aurait été tellement mieux de montrer les personnages pris entre le marteau et l’enclume de deux gouvernement rivaux chacun disposant d’un laboratoire virologique et voulant mettre la main les connaissances d’Anna Demilio et le cobaye immunisé Mark Stiles pour l’emporter sur leur adversaire dans la course à la légitimité… Oui mais non, on a préféré donner dans le gros nanar des familles ! Soupir
Sinon il y a aussi 2 trucs qui m’ont gravement gonflé :
Cela se lit facilement et rapidement, mais difficile de dépasser le statut de page-turner estival tellement c’est déjà vu et réchauffé… Et puis dans le même genre, il existe tellement mieux…
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
Bref, le moteur de l’intrigue c’est l’agent de la NSA Sawyer (messieurs les conspirationnistes, la NSA c’est des espions numériques pas des G-Men surentraînés avec permis de tuer… Faut arrêter de fumer la moquette !), désormais au service de gouvernement illégitime des Etats-Réunis d’Amérique, qui se donne des excuses pour remettre la a main sur l’agent Grégory Mason et sur la scientifique Anna Demilio qui lui ont échappés, seule tâche sur son CV de pourriture carriériste…
Ce tome 3 peu imaginatif reprend beaucoup de scènes du tome 2 : le road trip de la team Harris, la nouvelle bataille d’Abraham, le retour des pillards de Lutz, le retour du vindicatif Sawyer… ça et les gimmicks de films d’horreur tellement éculés qu’ils en sont devenus insupportables…
On insiste sur le rôle de magical negro de Mbutu Nagsy, mais il ne sert à rien, on insiste sur la folie de Trev, mais il ne sert à rien, on insiste sur la maniaco-dépression de Rebecca, mais elle ne sert à rien… On fait place nette avec moult morts violentes parmi les personnages qu’on suit depuis des centaines de pages, mais cela n’est ni préparé, ni amené, ni exploité… Et de toutes les manières, la caractérisation des personnages est tellement faible que franchement je n’en avais rien à secouer de savoir qui meurt et qui survit…
En fait on a livre de plus de 400 pages qui se résume à une grosse fusillade se terminant par un double deus ex machina… Pas terrible quoi…
Cela aurait été tellement mieux de montrer les personnages pris entre le marteau et l’enclume de deux gouvernement rivaux chacun disposant d’un laboratoire virologique et voulant mettre la main les connaissances d’Anna Demilio et le cobaye immunisé Mark Stiles pour l’emporter sur leur adversaire dans la course à la légitimité… Oui mais non, on a préféré donner dans le gros nanar des familles ! Soupir
Sinon il y a aussi 2 trucs qui m’ont gravement gonflé :
Cela se lit facilement et rapidement, mais difficile de dépasser le statut de page-turner estival tellement c’est déjà vu et réchauffé… Et puis dans le même genre, il existe tellement mieux…
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
Sans baver du sang et de la bile, j'ai dévoré avec beaucoup de plaisir les trois tomes de virus Morningstar. Palpitant jusqu'au bout. Bien écrit. Réaliste.
Cette troisième partie était passionnante. L'espoir d'un remède apparaît mais au final, le lecteur ne sait pas s'il fonctionnera. De nombreuses interrogations subsistent, notamment, que va devenir la société avec un remède ? L'ancien modèle reprendra-t-il sa place ?
Cette troisième partie était passionnante. L'espoir d'un remède apparaît mais au final, le lecteur ne sait pas s'il fonctionnera. De nombreuses interrogations subsistent, notamment, que va devenir la société avec un remède ? L'ancien modèle reprendra-t-il sa place ?
Le dernier tome de la série qui clôt l'histoire, mais assez mal selon moi, explication:
L'auteur est décédé jeune et n'a pas achevé lui même le roman, et se serait son frère qui l'aurait achevé (je ne sais pas s'il s'est servis des traces manuscrites de son frère) Bref, c'était un détail à noter pour ceux qui trouve que la fin du roman ne les laisse pas indifférent et c'est mon cas.
L'histoire se rapproche de la fin d'une manière "normale" (avec des pertes ce qui est logique par exemple)
J'ai beaucoup aimé les derniers chapitres qui sont trés mouvementés mais j'ai la facheuse impression que les dernières pages ont été "expédié" pour finir le livre, ce qui donne un bé-mol a la série qui dans l'ensemble est plus que satisfaisante
En comparer de la série du même genre "Chronique de l'armageddon", j'ai préféré ici la fin et l'autre j'ai préféré le début.
En somme il faut lire lire et lire encore ! De bonne heures à bouquiner en perspective optimiste =)
L'auteur est décédé jeune et n'a pas achevé lui même le roman, et se serait son frère qui l'aurait achevé (je ne sais pas s'il s'est servis des traces manuscrites de son frère) Bref, c'était un détail à noter pour ceux qui trouve que la fin du roman ne les laisse pas indifférent et c'est mon cas.
L'histoire se rapproche de la fin d'une manière "normale" (avec des pertes ce qui est logique par exemple)
J'ai beaucoup aimé les derniers chapitres qui sont trés mouvementés mais j'ai la facheuse impression que les dernières pages ont été "expédié" pour finir le livre, ce qui donne un bé-mol a la série qui dans l'ensemble est plus que satisfaisante
En comparer de la série du même genre "Chronique de l'armageddon", j'ai préféré ici la fin et l'autre j'ai préféré le début.
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Yvain, le chevalier au lion d'Anne-Marie Cadot-Colin
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