Un homme gay n'était pas vraiment un homme, mais pas une femme non plus. C'était entre-deux. Un sous-homme. Quelqu'un de faible qu'on féminisait pour mieux mépriser : une tata, une pédale, une tapette, une tarlouze, une toutoune, une tantoune, une tantouze, une fiotte, une gonzesse et une femmelette. L'homophobie, c'est avant tout de la misogynie.
Choisir d'avoir un enfant, ce n'est pas choisir qui il sera, comment il sera, ce qu'il fera ou comment il fera. C'est lui donner le libre choix. Lui présenter toutes ses libertés. Le laisser faire. Et le laisser être.