Durant son voyage en France et en Italie, Bruegel avait vu des collines et des montagnes qu'il avait plus tard intégrées à ses toiles, les associant aux prairies et aux pâturages de son plat pays afin de créer des paysages imaginaires qui n'appartenaient qu'à lui, et qui fourmillaient de personnages. Pour cette raison, il apparaissait à Carvel Van Mander que, durant ses voyages, Bruegel -avait avalé toutes les montagnes et les rochers et les avait recrachés sur la toile, aussi naturellement qu'il l'avait pu-