Si la guerre est ressentie plus ou moins consciemment comme une épreuve collective où l'individu, et aussi le peuple isolé, doivent tenir tête et être prêts à expier au prix de leur sang les faiblesses et les péchés de l'époque dans. lesquels les leurs sont inclus : si la pensée de la guerre se présente à l'esprit comme une marche au sacrifice par quoi l'on dépouille le vieil homme pour accéder à une vie nouvelle, plus haute, la morale de tous les jours se trouve dépassée et doit s'incliner devant l'extraordinaire.