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Critiques de Thomas Morales (14)
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Monsieur Nostalgie

En quatrième de couverture, Thomas morales nous invite à fouiller dans sa malle aux souvenirs, qui seront peut-être aussi les notres.



Tour de France, Bebel, Lino Ventura, Alphone Boudard, Romy Schneider, la SM, la Province, Paris. Un temps que les "moins de vingt ans"... En quelques pastilles, Morales nous donne la nostalgie des années d'antan.

A mon sens plus superficiellement que Xavier Charpentier dans "6 octobre 1973, l'été indien des 30 glorieuses".

A lire un jour de blues, la pluie devant les fenêtres, le net et les médias coupés.

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La dame au cabriolet

Adrénaline fois mille ! « La Dame au cabriolet » est un saut de cabri en plein champ. Réjouissant, pétillant, un feu d'artifice superbe. Attention ! une fois en main impossible de le reposer avant la fin. Tant son charme opère, tant son héroïne est gageure d'un grand moment de plaisir. Ici vous avez tout. La trame est arborescence de quatre mains dont on ignore qui est qui de Guiou ou de Morales. C'est déjà la preuve d'une osmose entre auteurs. L'histoire est succulente, trépidante, une balade cheveux au vent dans un Saab cabriolet jaune poussin. Il faut dire qu'Yvonne Vitti est détective privé, ce qui sous-tend en principe la discrétion et l'effacement. Avec son cabriolet, elle est loin de passer inaperçue. Mais là encore il s'agit d'un sacré pied de nez aux habitudes trop ancrées dans les mentalités. Originale, affranchie, célibataire, Yvonne est atypique. Elle boit des ricards comme du petit lait, regarde les hommes sans sourciller. Elle aime les chanteurs italiens entre-autre (lisez la B.O. en page finale). La voici prise en tenailles dans une sombre affaire mafieuse, du grand banditisme. Loin de ses habitudes d'espionne lambda, l'agent secret des basses besognes. Chercher dans un recoin d'une rue qui d'un amant, qui d'une maîtresse qui d'un frère disparu. D'aucuns penseront Yvonne mêlée aux torpeurs d'un monde synonyme d'une mallette comble de billets de banque. Jusqu'au jour où la belle se trouve au coeur d'une bataille entre deux camps les gitans et les truands. Et pourtant ! La maline en profite pour voler la mallette et l'emmener chez elle. L'histoire est digne d'un film à ciel ouvert. L'humour rayonne, les protagonistes sont malgré tout tous attachants. « La Dame au cabriolet » est le coeur même d'une enquête dont on attend frénétiquement la conclusion. La mallette est le point d'appui mais pas que. Yvonne est la cousine de Diogène, libre comme l'air parfois candide et amoureuse (trop vite).

« -Vous êtes une grande sentimentale, ma chère Vitti. Les sentiments quand on est flic ou privé, il vaut mieux les tenir en respect. Ça n'apporte que des ennuis. Mais c'est ce côté fleur bleue qui vous rend si attachante, me dit-il de sa voix monocorde, dépourvue de tout affect. »

Le style est comme l'histoire, travaillé avec l'envie de faire sourire. Un saut dans la flaque des conventions. Les signaux sont subtils. Les allusions et les sous-entendus ornent ce livre dévorant. Lisez-le dans cet été de farniente. Dépaysant, l'évasion est suprême et que ça fait du bien ! Publié par les majeures Éditions Serge Safran éditeur.



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La dame au cabriolet

Un homme s’inquiète pour son frère disparu depuis plusieurs semaines. Une femme soupçonne son mari de la tromper. Deux motifs ultra classiques pour deux enquêtes menées de front et qui ne sont peut-être pas si étrangères l’une à l’autre…



Si vous aimez l’ambiance des romans noirs des années 50, avec un détective sur le retour gentiment roublard, ne dédaignant ni une bonne bouteille ni les charmes du sexe opposé, et appréciant les soirées passées avec quelque complice de la presse écrite ayant toujours de bons tuyaux à partager, voici un polar aux petits oignons. Enfin, si vous acceptez l’idée que les poncifs du genre soient inversés ! Car le détective arpentant les rues de la capitale est une quadra - prénommée Yvonne -, tout comme l’est sa complice journaliste, et toutes deux profitent des plaisirs terrestres sans aucun complexe ! Mais pour moi, c’est précisément ce qui donne tout son charme au roman, qui rend ainsi hommage à l'âge d'or du polar sans en être une pâle copie du genre.



Si l’intrigue se passe bien de nos jours - les portables ne sont jamais loin - il règne dans ce roman une atmosphère délicieusement désuète et habilement transposée que les auteurs ont su établir en remettant à l’honneur des expressions d'une autre époque, avec des dialogues savoureux que l’on croirait tout droit sortis de la bouche de personnages (masculins) d’un film d’Audiard (père). Les auteurs s’amusent à distiller toute une imagerie, à évoquer toute une galerie de personnages et d’acteurs des années 50 à 70 que l’on croyait avoir oubliés et qui donnent à leur texte des accents de délicieuse nostalgie.



C’est léger, amusant et sans prétention, ça se lit comme on se ferait une bonne séance de ciné. Bref une agréable façon d’entrer dans les vacances… ou de les attendre sans prise de tête !
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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La dame au cabriolet

Voilà un roman à quatre mains qui jongle avec les stéréotypes. Au départ, on se situe en pleine série noire avec l’histoire d’une mallette truffée de billets de banque que deux bandes rivales tentent de s’approprier. Le problème : la susdite mallette se trouve entre les mains d’Yvonne, une femme détective bien décidée à ne pas s’en laisser conter. Au cours de son périple à travers la France, elle voit les cadavres s’accumuler et côtoie toute une faune singulière faite d’une boulangère mafieuse, d’une masseuse perverse ou, encore, d’un gigolo criminel. Un cortège d’in-dividus peu recommandables qu’elle tente d’oublier en établissant de la distance. Dominique Guiou et Thomas Morales n’ont pas froid aux yeux et se targuent d’un récit mené à deux cents à l’heure qui sillonne les routes de l’Hexagone en quête d’adrénaline et de castagne. Choix qui leur permet toutefois de pratiquer quelques haltes bucoliques et de s’offrir du bon temps mâtiné de poésie et de grand air du large. Ce qu’on retient surtout de cette lecture demeure le parti-pris volontaire de ne jamais se prendre au sérieux et de tordre le cou aux conventions du polar. Cela commence de manière parfaitement conventionnelle puis, au quart-de-tour, embraie pour la vitesse supérieure.
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La dame au cabriolet

Le duo d’auteurs met en scène une détective qui aime Lamartine et les chansons des années 1970. Fantaisiste et savoureux.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Et maintenant, voici venir un long hiver...

"Le lauréat du premier Prix Denis Tillinac du roman a été dévoilé ce mercredi 25 mai 2022, à l’Hôtel du Département, à Moulins. Il s’agit de Thomas Morales, pour son roman Et maintenant, voici venir un long hiver... aux éditions Héliopoles, 2022. Un lauréat qui a su composer avec toute la diversité de la France des terroirs, le respect de son identité et sa mise en valeur, l’amitié et l’art de vivre à la française".
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Dictionnaire élégant de l'automobile

Quand l'élégance ne se confond pas avec l'ostentation ou l'épaisseur du portefeuille..., cela nous donne un manuel d'amateur au regard éclairé... et un regard subjectif qui vient opportunément nous rappeler que l'objet "bagnole" peut se garer bien ailleurs que dans la case "embouteillages" et véhiculer aussi des rêveries, des envies de voyages, une soif de vitesse.

Dominique, toqué du doc.
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Mythologies automobiles

Coup de coeur de Jérôme Garcin -

"On voit par là que cet auteur de 36 ans est un authentique nostalgique. Il exècre son temps, qui fabrique les mêmes monospaces carrés, impersonnels, et regrette les folles années Barthes".

"Il tient même que la littérature a perdu de son brillant depuis que les écrivains ont cessé de rouler, comme Morand, Nimier ou Sagan, à tombeau ouvert. Morales, lui, accélère en marche arrière. Ça en jette."






Lien : https://bibliobs.nouvelobs.c..
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Ma dernière séance : Marielle, Broca et Belmondo

Le journaliste et chroniqueur Thomas Morales publie Ma dernière séance : Marielle, Broca et Belmondo (Ed. Pierre-Guillaume de Roux). Un hommage appuyé à ces figures majeures du cinéma français qui illustrent parfaitement l'identité française. Il est l'invité de Front Populaire.
Lien : https://frontpopulaire.fr/fp..
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Lectures vagabondes

(Philippe) "Bilger soumet à la question #ThomasMorales le 16 à partir de 8 heures 30. Un écrivain talentueux, épris de littérature, amoureux du beau style, lucide, trop modeste, chroniqueur étincelant à

@Causeur

. Heureux de projeter une lumière sur lui: il la mérite!"

https://www.youtube.com/watch?v=Wgu5a-0NEIY


Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Et maintenant, voici venir un long hiver...

“Et maintenant voici venir un long hiver” de Thomas Morales est un véritable feu d’artifice. La fusée Belmondo, la belle bleue d’un Michou, les nuits blanches de Barclay ou le noir Lagarfeld. Dès l’annonce d’une disparition, nous laissant dans l’aggravation de nos mélancolies, Thomas Morales entre en piste. Thierry Boeuf - France Bleu - La saga de Paris & Voyage au bout de Paris

Samedi et dimanche à 08h15


Lien : https://www.francebleu.fr/em..
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Noblesse du barbecue

Dans un joli livre mélancolique écrit pendant le confinement généralisé, l'auteur de Noblesse du barbecue célèbre les mythologies de la France profonde.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Belmondo & moi

En hommage au Magnifique, Thomas Morales a imaginé un véritable ciné-roman, une éducation sentimentale en presque cinquante films.
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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Adios

Une très belle critique de Jérôme Leroy sur Causeur et son blog :http://feusurlequartiergeneral.blogspot.fr/2016/10/adios-de-thomas-morales.html à laquelle je souscris fortement...et que je vous invite à lire en entier...



"Il n’est pas indifférent que Thomas Morales ait appelé son recueil de chroniques Adios. On se souviendra peut-être que c’était là le titre du plus beau et du plus autobiographique roman de Kléber Haedens, un des hussards oubliés d’aujourd’hui,.....



C’est en effet un adieu, mais un adieu que l’on espère infini, que lance Thomas Morales à une époque, la nôtre, qui semble vouloir traquer jusque dans les moindres recoins de nos paysages et de nos corps, de nos rêves et de nos rencontres, de nos lectures et de nos étés trop courts, ce qui faisaient la douceur de vivre et l’élégance des temps disparus. .....



.....Thomas Morales a mis au point une machine à remonter le temps d’une grande précision mais d’une autonomie limitée. Les décennies qu’il explore à travers la littérature et le cinéma toujours, la télé et le sport parfois, l’automobile souvent, vont des années 50 aux années 80. Le plus souvent en France, mais on passe parfois en Italie, à la recherche du sourire de Monica Vitti que l’on apercevra peut-être dans une station Agip sur l’autostrade....."
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