Passer des tests me faisait l’effet d’un spasme prolongé. Mes muscles essayaient de recréer des formes et des angles parfaits, pendant que mon esprit brassait des images et des souvenirs de chaque figure.
Mais ça me semblait normal. Pour moi, le patinage, c’était ça. Ce n’étaient pas les grands sauts ou les longues glissades. C’étaient des tracés complexes et des détails infimes sous une chape de maquillage et d’air glacial.