Le vent froid a gommé les frontières
La houle a atteint le sommet des arbres
A obscurci les sentiers de montagne
Laissant des villes brûlées, du gros sel
Et les cris du silence.
Seules les rôdeurs de tôle rouillée,
Le grésillement des générateurs,
Et les cumulus au-dessus des centrales
Prouvent qu’il y avait des humains
Ici avant
Dans ma Yougoslavie.
Demain la brume
Demain la brume