Nous, les instrumentistes, sommes presque toutes jeunes, nous injections notre sang neuf dans cette musique décrépite. Quand nous jouons la musique de Don Giulio, j'ai l'impression d'entrer dans la peau sèche d'une veille sainte écorchée, je la remplis de mon corps solide et frais. La peau de l'écorchée gonfle, se dilate, se fendille. Jouée par nous, cette musique se déchire.