Tom Derenick

Un véritable vent de fraîcheur sur un univers qui mute tout le temps et se réinvente constamment. Dans cette quête de renouveau, Quinn se pose donc en porte étendard du triomphe modeste, d’une introspection très humaine.
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Prévu en deux tomes, Injustice Ground Zero se concentre sur le regard que porte Harley Quinn sur les récents événements d'Injustice. Servant de transition avant la venue prochaine d'Injustice 2, cette mini-saga plaira essentiellement aux fans de la belle rouquine.
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Alors que le Joker est enfin refroidi sa compagne Harley Quinn se retrouve livrée à elle-même. Bien décidée à sortir de l'ombre, la jeune femme s'allie au clan des insurgés, mené par Batman, et monte sa propre équipe. Libérée délivrée de cette relation toxique, elle se sent pousser des ailes et devient même philosophe. Ainsi sa métaphore alambiquée sur le monde comme un pancake, preuve s'il en fallait que notre Harley reste la reine des fol-dingues, mais toujours avec classe. Une nouvelle série prometteuse, qui met en scène une guerre fratricide entre super-héros.

Un premier tome divertissant, aux dessins de différents dessinateurs, agréables et se succédant sans accrocs, quoique sans fulgurances non plus, qui aurait gagné à réduire les voix off quelque peu indigestes du début.
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Cette fois c’est fini !



Je suppose que la franchise Injustice devait rapporter gros car, plutôt que de conclure directement Injustice, DC a décidé de publier une post-série dénommée Injustice Ground Zero. En France, cela se traduit par deux albums supplémentaires. J’avoue avoir la flemme d’écrire deux critiques donc l’ensemble sera résumé ici.

Mais enfin on a la conclusion de l’affaire, et Brian Buccellato s’en sort plutôt pas mal.



En gros, Batman et la résistance au régime tyrannique d’un Superman devenu dingue abat sa dernière carte en « important » une autre Ligue de Justice depuis un univers parallèle, une Ligue conforme aux idéaux et à la morale des vrais super-héros celle-là.

Bon, ok, elle importe aussi le Joker parallèle. Ça c’est embêtant car le Joker est celui qui a provoqué tout ce bazar en tuant Loïs Lane.

Et donc on a droit à un affrontement qui se met lentement en place entre la Ligue tyrannique et la Ligue justicière.



Mais la véritable héroïne de Ground Zero est Harley Quinn. Déjà bien mise en avant dans la série de base, elle est la narratrice ici. Elle est loin de se contenter de regarder l’affrontement des titans assise dans son canapé. Elle prend la tête de la bande de résistants qui se réclame du Joker et les retourne peu à peu pour en faire une bande qui se réclame de Harley. Ensemble, ils parviennent à se débarrasser du menu fretin comme Bane ou Killer Croc (bon, Harley est quand même aidée par les fameuses pilules vertes qui donnent temporairement une force surhumaine).

Mais voilà que le Joker importé débarque et Harley passe immédiatement sous son emprise. C’est la partie la plus fascinante du récit : Harley est clairement une femme sous influence. Quelles que soient les humiliations et les coups, physiques ou moraux, que lui fait subir le Joker, Harley cherche à lui plaire, cherche la récompense d’une caresse ou d’un mot gentil. Et le salopard en profite.

Mais aujourd’hui les choses vont changer. Haley va parvenir à se secouer et à sortir de cette influence pour s’épanouir définitivement.



Vous vous en doutez, le régime de Superman tyrannique va avoir du mal avec la Ligue justicière. Je vous laisse deviner qui gagne. Un indice : la dystopie est terminée.



Le scénario est donc plutôt bien fichu, même si les événements trainent en longueur afin de laisser à l’histoire de Harley le temps de se déployer. Le dessin est convainquant même si j’aurai préféré éviter la valse des dessinateurs.



C’est vraiment fini ? Vraiment ?

Nooon ! DC a lancé une suite : Injustice 2.

Mais là, je passe mon tour.

Dernier opus de la série, et il était temps.

C’est bien mais ça tourne quand même un peu en rond maintenant.



Superman est prêt à imposer définitivement sa tyrannie, sans se cacher plus avant derrière des considérations morales inexistantes. Ses alliés n’ont guère le choix, ils le suivent ou périssent. Les neutres – Aquaman, Black Adam, Raven – sont priés de faire allégeance sous peine d’élimination.



La résistance de Batman retrouve du poil de la bête. Il passe à un cheveu de pouvoir montrer à l’opinion publique les meurtres de sang froid réalisés par Superman stockés dans les banques de données de Cyborg. Encore un échec.

Mais il ne lâche rien. Dernier plan : trouver une Terre parallèle et en ramener le Joker, à l’origine de tout ce bordel.

On dirait que ça fonctionne… seulement on dirait aussi que c’est toute la Ligue de Justice de cette Terre parallèle qui est transportée.



Je dis « on dirait » parce que… ça ne finit pas là !!!

‘tain !!

La suite dans Injustice Ground Zero…. Sérieux ?



Là j’estime que DC exagère.