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videos29 juillet 2013
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"L'économie du bien et du mal" de Tomas Sedlacek ? la croissance .
En savoir plus sur "L'économie du bien et du mal" de Tomas Sedlacek http://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/l-economie-du-bien-et-du-mal-9782212555431 Qu'est-ce que l'économie ? Pourquoi est-elle trop souvent considérée comme une science exacte ? Pourquoi sommes-nous si dépendants de la croissance permanente ? D'où vient l'idée du progrès économique et où nous conduit-elle ? Tomás Sedlácek se pose ces questions fondamentales et y répond en envisageant l'économie non pas comme une science, mais comme un phénomène culturel et un produit de notre civilisation étroitement liés à la philosophie, aux mythes, à la religion, à l'anthropologie et aux arts. En soutenant une thèse simple, presque hérétique, selon laquelle l'économie relève en définitive d'un choix constant entre le bien et le mal, il bouleverse radicalement l'approche actuelle, comme personne avant lui. Afin d'étayer son propos, l'auteur invite le lecteur à un voyage passionnant dans l'histoire de l'économie à travers les civilisations et les penseurs majeurs : épopée de Gilgamesh, Ancien Testament, christianisme, Descartes, Adam Smith, en passant par des films comme Fight Club et The Matrix. Face aux inquiétudes présentes, il se fait l'ardent promoteur d'une économie à visage humain. Retranscription : Croissance La croissance est quelque chose que nous aimons, nous les humains. C?était même notre devoir : « croissez et multipliez, remplissez toute la terre ». Mais une question se pose : dans quelles dimensions voulons-nous croître ? Aujourd?hui, quand on dit « croissance », il n?est question que de la croissance du PIB. Désormais, l?impératif est de croître, sans quoi la société entière s?effondre. Et ça me va, je ne suis pas contre la croissance quand elle est naturelle et qu?on la reçoit avec gratitude. Or nous ne voyons plus la croissance comme cela. Nous la voyons comme notre droit divin d?humains. On constate là une inversion philosophique du sujet et de l?objet. Je crois que la démocratie capitaliste, ou quel que soit le nom que vous donnez à notre système actuel, doit continuer et évoluer mais reste un terrain fertile pour la croissance. Ce qui s?est passé il y a peut-être une demi-génération est que nous avons inversé le sujet et l?objet : nous pensons aujourd?hui que la croissance est une condition sine qua non du capitalisme de marché. Autrement dit, sans croissance, il s?effondre. J?attends bien davantage de la liberté du marché et de la démocratie, car je suis convaincu que nous pouvons bénéficier de la démocratie et du libre-échange même sans croissance. Alors que, selon mes amis ou mes adversaires, le système dans lequel nous vivons est faible, en un sens. Il doit être soutenu par 3, 4 ou 5% de progression du PIB tous les ans, donc ce n?est pas un système très solide. Si le communisme avait donné à tout le monde 5% de richesse en plus chaque année se serait-il effondré un jour ? Mais la bonne question à nous poser sur un système n?est pas de savoir s?il nous rend riches. La première question, la plus importante, est de savoir si nous sommes libres, et être riches ou non devrait être une question secondaire ou tertiaire, ou même d?importance mineure.
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videos29 juillet 2013
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L'économie du bien et du mal de Tomas Sedlacek - interview .
En savoir plus sur "L'économie du bien et du mal" de Tomas Sedlacek http://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/l-economie-du-bien-et-du-mal-9782212555431 Qu'est-ce que l'économie ? Pourquoi est-elle trop souvent considérée comme une science exacte ? Pourquoi sommes-nous si dépendants de la croissance permanente ? D'où vient l'idée du progrès économique et où nous conduit-elle ? Tomás Sedlácek se pose ces questions fondamentales et y répond en envisageant l'économie non pas comme une science, mais comme un phénomène culturel et un produit de notre civilisation étroitement liés à la philosophie, aux mythes, à la religion, à l'anthropologie et aux arts. En soutenant une thèse simple, presque hérétique, selon laquelle l'économie relève en définitive d'un choix constant entre le bien et le mal, il bouleverse radicalement l'approche actuelle, comme personne avant lui. Afin d'étayer son propos, l'auteur invite le lecteur à un voyage passionnant dans l'histoire de l'économie à travers les civilisations et les penseurs majeurs : épopée de Gilgamesh, Ancien Testament, christianisme, Descartes, Adam Smith, en passant par des films comme Fight Club et The Matrix. Face aux inquiétudes présentes, il se fait l'ardent promoteur d'une économie à visage humain. Retranscription : Croissance La croissance est quelque chose que nous aimons, nous les humains. C?était même notre devoir : « croissez et multipliez, remplissez toute la terre ». Mais une question se pose : dans quelles dimensions voulons-nous croître ? Aujourd?hui, quand on dit « croissance », il n?est question que de la croissance du PIB. Désormais, l?impératif est de croître, sans quoi la société entière s?effondre. Et ça me va, je ne suis pas contre la croissance quand elle est naturelle et qu?on la reçoit avec gratitude. Or nous ne voyons plus la croissance comme cela. Nous la voyons comme notre droit divin d?humains. On constate là une inversion philosophique du sujet et de l?objet. Je crois que la démocratie capitaliste, ou quel que soit le nom que vous donnez à notre système actuel, doit continuer et évoluer mais reste un terrain fertile pour la croissance. Ce qui s?est passé il y a peut-être une demi-génération est que nous avons inversé le sujet et l?objet : nous pensons aujourd?hui que la croissance est une condition sine qua non du capitalisme de marché. Autrement dit, sans croissance, il s?effondre. J?attends bien davantage de la liberté du marché et de la démocratie, car je suis convaincu que nous pouvons bénéficier de la démocratie et du libre-échange même sans croissance. Alors que, selon mes amis ou mes adversaires, le système dans lequel nous vivons est faible, en un sens. Il doit être soutenu par 3, 4 ou 5% de progression du PIB tous les ans, donc ce n?est pas un système très solide. Si le communisme avait donné à tout le monde 5% de richesse en plus chaque année se serait-il effondré un jour ? Mais la bonne question à nous poser sur un système n?est pas de savoir s?il nous rend riches. La première question, la plus importante, est de savoir si nous sommes libres, et être riches ou non devrait être une question secondaire ou tertiaire, ou même d?importance mineure.
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