...comme nous étions condamnées pour mauvais traitements infligés à des enfants, on nous évitait à la cafétéria...On nous injuriait, on nous crachait dessus...On était tout en bas de la pile d'assassins, d'incendiaires, de dealers, de malades mentaux et de révolutionnaires lanceurs de bombes. Faire du mal à des petits enfants, c'était l'idée qu'ils avaient du dernier des derniers; ce qui est à mourir de rire, puisque les dealers se moquaient bien de savoir qui ils empoisonnaient ou son âge, et que les incendiaires ne séparaient pas les enfants des familles chez qui ils mettaient le feu. Quant aux lanceurs de bombe, ils ne sont pas sélectifs ni réputés pour leur précision.