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Critiques de Toshimitsu Matsubara (62)
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Duelant

Ce court one shot de Toshimitsu Matsubara était offert par Ki-oon pour l'achat du premier tome de Valhallian the Black Iron du même auteur.

Dans ce court récit, nous allons suivre un samourai qui se retrouve dans une Europe médiévale où des procès sont organisés sous forme de combats. Plutôt qu'un procès normal, chaque partit paye un champion pour le représenter et l'issue du procès dépendra donc de l'issue du combat et donc bien souvent de celui qui a le plus d'argent pour s'offrir le meilleur champion.

Côté dessin, rien à redire, c'est du Matsubara, c'est très propre.

Pour ce qui est du scénario, il s'agit d'un one shot court et donc évidemment on ne rentrera pas dans les détails, mais l'histoire fait bien le taf.
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Rikudo, tome 1

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Kazé et tout particulièrement Anita pour cet envoi. 

Je dois dire que je suis une grande novice en manga et je ne m'y suis jamais vraiment intéressé. En recevant ce manga, je ne savais pas si ça allait me plaire. Mais je me suis laissé tenté par l'idée que cela pourrait être une révélation ou au contraire une grosse déception.





Et bien pour un manga, je suis agréablement surprise et je peux même vous dire qu'il fut un coup de cœur. Pour moi qui ne connaissait pas du tout cette façon de lire. Il est très intense et on se laisse emporter par cette histoire très angoissante et dramatique.



Nous allons suivre Riku-Do, un jeune garçon qui va retrouver le corps de son père pendu. Pour se venger de la violence que son père lui a fait subir, il va boxer son corps sans vie. C'est un passage qui m'a particulièrement marqué et touché. On ressent l'émotion que l'auteur a voulu nous transmettre avec certes, très peu de texte mais les dessins font toute la différence. 



En voulant vivre chez sa mère, il va se rendre compte que cela va être une très mauvaise idée et que la mère qu'il a tant aimé est dépendante à un dealer violent et extrêmement cruel. Riku est perdu. Il ne sait plus quoi faire. Il vit une vie qu'aucun enfant ne devrait connaître. Malgré toute cette misère, Riku-Do veut s'en sortir et va demander de l'aide à un ancien boxeur afin de lui apprendre à se défendre. Celui-ci va donc l'envoyer chez son ex entraîneur. 



La boxe étant reconnue pour être un sport violent, cela conviendra-t-il à Riku sachant qu'il a déjà connu des épreuves difficiles, voir épouvantable pour son âge ?



J'ai vraiment adoré du début à la fin. L'auteur a réussi à nous tenir en haleine, et on espère véritablement qu'il ne va rien arriver de grave à Riku et à son entourage. J'ai ressenti énormément d'émotions durant ma lecture. De la peur, de l'appréhension, de la tristesse, de la tendresse, du dégoût etc... Je ne pensais pas qu'on pouvait ressentir autant d'émotions à travers des mangas. 



Beaucoup de personnes ne lisent pas de manga car elles pensent que l'histoire ne va pas être intéressante, ou que cela va être plat, qu'on ne va rien ressentir car il n'y a pas énormément de texte. Et bien, je dois vous dire que vous vous trompez de A à Z (moi la première). Les émotions sont bien présente et même plus que dans un livre "traditionnel". Je n'avais jamais éprouvé cela pour un livre. C'est une grande surprise et je ne regrette pas une seule seconde de l'avoir lu, et je compte bien en lire d'autres.



Riku-Do, la rage aux poings est très prometteur et j'ai hâte de lire la suite.  Si vous aimez les histoires sombre, triste et en même temps pleine d’espoir je vous le recommande fortement.
Lien : http://emiiandcie.blogspot.f..
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Rikudo, tome 1

Toshimitsu Matsubara est un mangaka japonais dont Riku-Do, la rage au poings (Rikudou en VO) est le premier manga qu’il écrit et illustre. Pré-publié dans le magazine Young Jump de Shueisha, le titre intègre à la fois le monde du sport et les problèmes de société notamment en abordant l’adoption, l’injustice, le trafic de drogue et la violence. Les amateurs de boxe, en particulier les lecteurs du manga Ashita no Joe, auront vite fait de remarquer les points communs entre les deux séries. À noter que la série est toujours en cours au Japon, avec 14 tomes actuellement.



Lorsque débute le récit, on fait la connaissance d’un petit garçon âgé de dix ans prénommé Riku. Si vous pensez qu’à son âge Riku est devant sa télévision en train de regarder un dessin animé, détrompez-vous. Riku, est en train de boxer le corps pendu de son père alcoolique et violent. Ce dernier s’est simplement suicidé. Là arrive deux Yakusas, dont Kyôsuke Tokorozawa, chargé de venir récolter l’argent que Azami, père de Riku leur doit. Stupéfait face à la scène qu’il découvre, Tokorozawa va avoir comme réflexe de lui apprendre comment boxer grâce à un “jab”. Une technique qui viendra quelques jours après sauver la vie de Riku. Confié à sa mère, toxicomane et dépendante d’un lugubre dealer, Riku va très vite comprendre que dans la vie il faut savoir riposter si l’on veut survivre. Un jab plus tard (et un cendrier), Riku ayant la vie sauve décide qu’il veut apprendre la boxe et devenir un champion. Confié au soin de Mlle Ehara du foyer chargé de le recueillir, Riku se verra alors enseigner la boxe par l’ancien entraîneur de Tokorozawa…. ex-champion de boxe dans sa jeunesse !



Nul besoin de vous dire que ce manga n’a rien d’un long fleuve tranquille où gazouillent les oiseaux et fleurissent les fleurs dans la prairie. Pas de Laura Ingalls ici non, simplement la dure loi de la vie, de la rue et de la société. En choisissant d’explorer l’univers de la boxe, le mangaka Matsubara s’applique à brosser un tableau peu reluisant de l’injustice, du crime, de l’argent, du trafic et du sexe.Les personnages se présentent comme véritable fer de lance et ne sont pas simplement là pour vous faire tourner les pages. Non, que ce soit Riku, Tokorozawa, ou encore les enfants du foyer ils sont tous là pour avoir un impact sur la vie des uns et des autres mais aussi sur le lecteur.



N’ayant nullement envie de s’attarder sur la jeunesse de Riku (mais on a des flashbacks), on le retrouve sept ans plus tard. Adieu l’enfant apeuré dont la rage était à peine contenue, et bonjour au Riku froid en apparence avec un seul objectif en tête : devenir le meilleur dans le sport de la boxe, et dépasser celui qu’il voit comme un héros : Tokorozawa. Si la violence est très présente, le mangaka n’oublie pas d’y inclure de brefs moments plus tendres, notamment avec la présence de Mlle Ahera ou encore la petite fille – devenue une jeune femme maintenant – Naeshiro. Des personnages féminins qui contrastent avec les prostitués ou la mère junkie de Riku, pour apporter une humanité au titre. Ainsi, nous ne sommes pas complètement envahis de noirceur, et on distingue quelques petits faisceaux de lumière comme pour dire qu’au milieu de la cruauté de la vie, on peut encore y dénicher de bonnes choses, notamment des personnes avec du cœur. Mais pour cela il faudrait déjà que Riku s’en aperçoive. Fixé sur son objectif, Riku semble porter des œillères l’obligeant à toujours regarder devant et ne pas prendre le temps de vraiment vivre.



En introduction je vous parlais du titre Ashita no Joe, dont les différentes thématiques ici peuvent rappeler ce titre, ou encore Coq de Combat. Pourtant, Riku arrive à ne pas (trop) tomber dans la redit et offre une envie de s’affirmer. La partie sportive liée à la boxe se déroule plus en second plan pour le moment, mais présente déjà de très bons points notamment avec les quelques explications concernant les différentes catégories de combat. Cela est sympathique, surtout si vous n’y connaissait rien. Pas barbant pour un sou. Comme dit plus haut, les personnages sont un véritable atout puisqu’ils sont travaillés, et on s’attache très vite au jeune Riku devenu un jeune homme depuis.



Du côté des dessins nous sommes en présence d’une œuvre en accord avec son récit. C’est sombre, violent, et la représentation des quelques combats et dynamique, sanglante et percutante même. Les expressions des personnages, particulièrement au niveau des regards, sont très communicatives et on y lit facilement la peur, la déstresse, la violence ou encore le désarroi. Le visage de Riku est certainement le plus expressif de tous, et on voit très vite les changements que le temps a opéré sur ce petit garçon dont a froideur du regard à ses dix-sept ans est une véritable force. Les décors sont très bien travaillés et font ressortir le côté sordide des ruelles.



L’édition de Kazé est dans la lignée habituelle de sa collection Seinen, et ne présente aucune faute. Cependant, j’aurais espéré une ou deux pages couleurs en début de tome. Mais c’est du chipotage au vu de la qualité que peut représenter ce titre sur la durée. Attention, au vu du contenu Riku-Do n’est pas un manga destiné aux plus jeunes ou plus sensibles, d’ailleurs Kazé y a mis un avertissement.



En conclusion, le tome 1 de Riku-do, la rage aux poings de Toshimitsu Matsubara est un digne héritier et collègue des autres titres de boxe très peu présent sur le marché. Le récit est noir et réaliste dans ses nombreuses thématiques liées à la société actuelle. La rage et l’envie de Riku nous touchent, ainsi que sa sensibilité sous-jacente qu’il se garde dévoiler à présent. Un premier tome qui annonce une série percutante qui risque bien de mettre le lecteur K.O d’émotions après plusieurs rounds.
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Rikudo, tome 1

À première vue, je ne me serais pas jetée sur ce manga, mes préférences allant vers d'autres styles. Mais en le regardant de plus près, en le lisant, je ne regrette finalement pas, c'est une bonne surprise ! Toutefois, beaucoup de scènes ne sont pas conseillées aux plus jeunes... Il est d'ailleurs destiné aux plus de 16 ans, la violence n'étant qu'à peine voilée.



Riku a commencé la boxe très jeune, en tapant dans le corps de son père qui venait de son père. Il ne trouvait pas cette situation bizarre, il voulait simplement rendre les coups qu'il a reçus. Un ancien boxeur passe par là, venant récupérer ce que l'homme décédé lui devait, et lui donne un premier conseil avant de repartir. Ce conseil s'avère précieux par la suite, lorsque Riku décide de vouloir vivre chez sa mère et qu'il se rend compte que celle-ci est complètement dépendante de son dealer de compagnon ; un homme violent et sans aucun respect pour personne.

Riku demande alors à l'ancien boxeur de lui apprendre ce sport, pour qu'il puisse être plus fort. Celui-ci refuse mais le redirige vers son ancien entraîneur, qui le prend finalement sous son aile...



Cette série n'est clairement pas destinée aux plus jeunes tant la violence est présence. Entre les meurtres, la prostitution, les viols et toutes les bastons qui surgissent parce que c'est la vie du quartier où habite désormais Riku depuis qu'il est placé en foyer, ça ne s'arrête jamais. Et ce n'est d'ailleurs pas pour rien que Riku veut savoir se débattre, il veut surtout savoir se défendre tant le malheur s'obstine à frapper à sa porte !

On s'attache très vite à ce petit bonhomme qui, on le sait très vite, on en a toujours vu de toutes les couleurs. Peu importe où il décide d'aller, la vie lui donne des coups et il est bien déterminé à les lui rendre. On ne suit pas Riku seulement lorsqu'il est enfant ; sept ans plus tard, on le découvre bien plus en forme, bien plus entrainé qu'au commencement de notre lecture. Plus solitaire aussi... Mais toujours aussi déterminé et fort, malgré ce qu'il croit.

Les scènes de violence en tous genres ne sont pas clairement explicites, pas les scènes de sexe du moins, mais on comprend tout de même très vite de quoi il retourne et ça peut heurter la sensibilité de certaines personnes, autant le savoir à l'avance ! Même en ayant été avertie, j'ai été certaines fois choquée ou dégoutée de ce que je comprenais voir. C'est un avantage car on se rend bien compte de la difficulté de la vie de Riku dès son plus jeune âge, et les images ne sont pas choquants, ce sont surtout les gestes, les situations que l'on comprend très bien. Mais il faut tout de même être prévenu.



J'ai beaucoup aimé les dessins, même s'il n'y a rien d'extraordinaire. Simplement, les personnages reflètent bien ce qu'ils ressentent et ils passent bien réels. Il n'y a pas encore eu vraiment des scènes de vrais combats de boxe mais, le peu que l'on voit des combats donnent envie d'en voir ; les dessins risquent d'être plaisant.



Un premier tome bien prometteur pour cette nouvelle série où il y a, certes, beaucoup de violences, mais également une vengeance sur la vie que porte un petit garçon qui a toujours été gravement amoché, tant physiquement que mentalement. C'est touchant et j'ai très envie de voir ce que nous réserve la suite.
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Rikudo, tome 1

Dans ce manga seinen de Toshimitsu MATSUBARA nous suivons Riku, un garçon qui n’a pas eu énormément de chance dans sa vie entre un père violent qui s’est pendu et une mère vivant avec un dealer, l’amour familial n’est pas ce qu’il a le plus connu. Suite à certains événements et à l’envie de protéger ceux qu’il aime, il se mettra à la boxe.



L’histoire en elle-même se déroule dans notre monde, un monde dur et assez sombre qui montre parfaitement que la vie n’a rien de facile ou de rose. Il ne faut pas se dire que l’on va lire une histoire où tout le monde est gentil lorsque l’on ouvre Riku-do parce que c’est tout le contraire, les âmes beaucoup trop sensibles doivent s’abstenir. (Pour avoir vu la réaction maternelle, je peux le dire sans problème, ahaha)



Riku, le personnage que nous rencontrons enfant, est vraiment prenant. Ce qu’il vit pourrait être considéré comme inhumain par pas mal de gens, mais c’est sa vie qui lui permettra de s’élever petit à petit dans la boxe. Il sait naturellement viser les points vitaux, même s’il ne s’en rendait pas compte au début, et n’était pas du genre à rendre les coups lorsqu’il était jeune. Il se les prenait, ne savait pas comment réellement se battre. Un peu comme chacun de nous. Sans entraînement dans l’un des sports de combat, il est difficile de s’en rendre compte et ici c’est la boxe qui sauvera Riku. Sauver dans le premier sens du terme vu qu’un jab bien placé lui évitera probablement un triste destin. L’envie de devenir plus fort pour protéger les autres, principalement ceux qu’il aime, peut paraître assez simple car récurrente dans les mangas, pourtant c’est un désir qui peut apparaître chez n’importe qui en fonction de son passé ou de ce qu’il vit sur le moment.



A ses côtés, nous découvrons différents personnages. Son père, sa mère, celui avec qui vit celle-ci (Je pourrais dire « le dealer » tout simplement en fait…), les enfants du foyer, une éducatrice, mais également Kyôsuke et Baba. Ces deux derniers permettant à Riku de découvrir et de s’améliorer dans ce sport. Chacun des personnages, bien que certains ne possèdent qu’une brève apparition, aura son importance que ce soit dans la psychologie du jeune homme – parce qu’il ne reste pas enfant durant tout ce premier tome – que sur sa manière d’être.



La boxe peut être un défouloir pour certaines personnes, mais pour Riku c’est sa vie, ce qui lui permet d’avancer et de devenir plus fort. Aux yeux de notre héros, c’est ce qui l’a sauvé. Mais il n’y a pas que ce sport qui a son importance dans Riku-do la rage aux poings car nous y retrouvons les traumatismes – ceux vécus par Riku, mais l’on se rend compte que d’autres personnages en auront – et la violence. Violence physique principalement, les coups volent dans ce premier tome et le corps de l’enfant – et plus tard adolescent – sera réellement meurtrit tout comme ceux d’autres protagonistes. Mais il y a également quelques lueurs d’espoir, des touches plus enjouées bien que la noirceur retrouve rapidement sa place. Le foyer, la pratique du sport, les véritables liens noués entre certains personnages dont de la confiance. Bien qu’il soit possible de perdre certaines choses d’une seconde à l’autre, elles restent présentes et ce malgré le regard des autres.



La douleur. La rage. L’espoir. Le désespoir. La peur. La confiance. La désillusion. La ténacité. La mort. La vie.



Des mots, énumérés comme cela à première vue, mais pouvant coller d’une manière où d’une autre à ce qu’a vécu Riku.



La douleur des coups reçus. La rage de vivre. L’espoir d’une vie meilleure. Le désespoir face à certaines situations. La peur lorsque l’on sait que l’on risque de perdre la vie. La confiance envers certaines personnes. La désillusion avec d’autres alors que l’on espérait pouvoir vivre avec, que tout irait bien. La ténacité dans la pratique du sport. La mort de personnes proches. La vie… La vie que l’on a sauvée grâce à un coup de chance, grâce à un simple mouvement.



Les dessins, de leur côté, nous mettent directement dans l’ambiance. Sombres, ils sont également extrêmement détaillés ce qui nous permet d’apprécier les mouvements liés à la boxe, les différentes actions, les personnages et les lieux. Les émotions également car nous les lisons sans problèmes sur les visages de ceux que l’on croise au fil des pages. Des émotions pouvant passer de la joie à la douleur en une fraction de seconde. Pour ce qui est de la traduction effectuée par Arnaud DELAGE, elle nous met également dans le ton du manga, mais colle à chacun des personnages. Après tout, un dealer ne parle pas comme un enfant ou un ancien boxeur yakuza comme une éducatrice. C’était vraiment agréable de voir grâce à ça les différences d’âge entre les personnages, leurs connaissances et leurs manières de parler tout simplement pouvant montrer leurs visions du monde.



Ce manga est vraiment fort, percutant, malgré sa noirceur pouvant heurter la sensibilité de certains – comme c’est écrit sur la quatrième de couverture dans le coin supérieur gauche – et l’on se demande comment grandira Riku, quelles seront ses relations avec les autres. Nous savons déjà ce dont il est capable pour le moment, mais peut-il devenir encore plus dangereux avec ses poings ? On ne sait pas non plus ce qui arrivera dans le futur, étant donné qu’il a déjà vécu de nombreux événements pouvant être considérés comme dramatiques ou perturbants – pour certaines personnes – durant son enfance. Tout est possible, mais les lueurs d’espoir le sont également et la boxe reste ce qui lui permet de garder la tête hors de l’eau, de s’épanouir.



Curieuse de voir ce que donnera le tome 2, de voir ce qui attend Riku et de découvrir les personnages qui apparaîtront dans celui-ci. Curieuse de voir comment tout cela évoluera, ce qu’il adviendra de chacun des personnages que l’on a déjà croisé. Alors oui, vivement le tome 2 afin d’en savoir plus et de repartir dans le monde de la boxe.
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Rikudo, tome 1

Ce manga ne m'emballait pas spécialement, car la boxe n'est pas un sport qui m'intéresse vraiment. Mais il y a de nombreuses lectures dans lesquelles j'ai été agréablement surpris alors que la thématique ne me passionnait pourtant pas.





J'avais peur de tomber sur un Shonen classique, ce qui n'aurait en soi pas été une mauvaise chose, mais clairement je n'avais pas envie de me lancer dans un Shonen maintenant, et certainement pas sur la boxe. J'ai déjà énormément de titres (il faut savoir que les Shonen durent très très longtemps) et je ne peux pas forcément assurer le suivi de toutes les parutions mensuelles.





Et voilà que j'apprends que Riku-Do est en fait un Seinen, donc par conséquent qu'il sera plus court qu'un Shonen. (en général les Seinen dépassent rarement les 30 tomes, en tout cas ceux que j'ai lus.) J'ai commencé à m'intéresser au titre et je suis donc allé sur le site de Kazé pour lire le premier chapitre en ligne, et là, coup de coeur !





Effectivement, dès les premières pages, le ton est donné, c'est dur, c'est glauque, c'est cruel, c'est un Seinen ! On découvre le jeune Riku, boxant le cadavre de son père (qui s'est pendu), lui rendant les coups qu'il a reçu durant toute son enfance. Le ton est donc donné. Mais si vous pensez que c'est juste l'intro qui est trash, détrompez-vous, car la suite l'est bien plus. En effet, suite à la mort de son père, Riku va être placé chez sa mère, et là encore les choses vont mal tourner. Sa mère chez qui il avait vraiment envie de vivre n'est rien d'autre qu'une droguée qui se prostitue pour avoir sa dose. Il y a d'ailleurs une scène assez particulière qui montre toute la cruauté du titre, puisque Riku assiste impuissant à la soumission de sa mère, offrant des faveurs sexuelles pour son shoot quotidien. De là va s'en suivre une mini rébellion de Riku, qui le conduira suite à un accident à être placé en foyer d'accueil.





Ceci est donc l'amorce du premier chapitre, il n'y a pas vraiment de spoiler de ma part puisque vous pouvez le trouver gratuitement et légalement sur le site de Kazé.





Je ne vous spolierez donc pas la suite du tome (comme toujours dans mes critiques), mais sachez qu'il va y avoir encore un autre événement qui va finir de motiver Riku pour se mettre à la boxe. Il aura un sentiment d'impuissance face aux mauvaises personnes qui l'entourent et n'aura donc de cesse de vouloir s'entrainer pour devenir plus fort et défendre les autres.





C'est d'ailleurs la seconde moitié du manga qui lance véritablement la série. La première partie servait à poser les bases et à montrer à quel point la vie de Riku est dure. Il évolue dans un quartier pauvre, mal famé, où ma mafia règne en maitre. Il serait d'ailleurs fichu s'il n'avait pas fait la rencontre d'un ancien boxeur, le charismatique Tokorozawa, qui semble avoir abandonné la boxe alors qu'il était au sommet, et qui est aujourd'hui un mafieux. C'est ce dernier qui va aiguiller Riku et qui le conduira à son ancien entraineur car il a décelé en lui un grand potentiel.





Ce manga montre vraiment la volonté de la part de Riku, de ne pas se laisser faire, de vouloir se défendre. Il a, comme le titre l'indique, la rage au poings. De plus les personnages qui gravitent autour de lui sont très bien travaillés. Tokorozawa par exemple, semble cacher un lourd passé derrière lui, et j'ai vraiment hâte de découvrir ce qui est arrivé à ce personnage. Le coach est un peu un cliché,(alcoolique, avec une salle qui n'a plus aucun boxeur etc...)mais il est quand même bien traité pour que l'on comprenne le personnage. J'imagine que sa chute est en lien direct avec l'arrêt de la carrière de Tokorozawa.





On trouve aussi un peu de sentimentalisme avec un personnage féminin, Naeshiro, qui se trouve dans le même centre d'éducation que Riku. Elle est clairement attirée par lui, mais ne comprends pas pourquoi il se livre corps et âme dans cet étrange sport qu'est la boxe et ne s'intéresse à rien d'autre, pas même à elle. Je pense qu'elle se développera plus dans les tomes suivants et qu'elle apportera son regard extérieur dans ce milieu si particulier.





La lecture se fait assez rapidement, comptez à peu près 45 min, donc c'est plutôt correct, surtout que les dessins sont très clairs et très dynamiques. Pour ce premier tome il n'y a pas eu trop de combats de boxe, donc je ne sais pas encore ce que ça donnera, mais les quelques scènes de bagarres étaient très limpides quant à leurs compréhensions.





Pour la traduction on retrouve Arnaud Delage, qui a déjà officié sur Sun-Ken Rock, est qui respecte bien l'univers sombre du manga. Du coté de l'édition, Kazé nous offre un très bon travail, comme toujours. Dommage que la couverture n'ait pas un petit truc en plus comme pour Terra Formars ou Platinum End, mais bon, là c'est moi qui chipote ^^





Vous l'aurez compris, pas besoin d'aimer la boxe pour aimer ce manga, pas besoin d'y connaitre quelque chose non plus puisque pour ce premier tome, on n'apprends pas grand chose de technique sur la boxe. Je suis curieux de voir comment va évoluer la série, mais une chose est sure, Riku-Do frappe fort et on aime ça !




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Rikudo, tome 1

Riku est un jeune garçon que la vie n’a pas gâté. Battu par un père violent qui finit par se suicider, abandonné par une mère accro à la drogue qui ne veut pas de lui, Riku se tourne vers la seule personne qui semble lui accorder un peu d’attention, M. Tokorozawa. Ce dernier est un ancien champion de boxe et un yakuza notoire. Autant dire que ce bonhomme est noyé dans un monde de violence. Il décide de se tourner vers la boxe, ce sport qui semble tout lui faire oublier.



Rikudo, la rage aux poings est un manga violent, et donc destiné à un public averti. Il nous montre une société violente, gangrénée par les gangs, le trafic de drogue, dans des quartiers plus que douteux.



Enfant maltraité, Riku vit et grandit dans ce monde-là. Par conséquent, il se réfère à ce qu’il voit et devient lui-même un personnage violent. La violence appelle la violence, alors qu’il aurait pu s’en sortir d’une autre façon. Il se tourne vers la boxe pour se canaliser, pour ressentir quelque chose, pour se libérer de ce monde noir.

Voir un jeune garçon souffrir et se faire maltraiter ainsi, ça fait un peu de peine, même s’il s’agit d’un garçon de papier. On a envie qu’il s’en sorte, dépasse ses traumatismes, même si cela ne passe que par le sport. Mais malgré sa volonté de s’en sortir, de connaitre une vie meilleure, il fait tous les mauvais choix possibles. Il ne fait pas confiance aux bonnes personnes, et essaye de ressembler à M. Tokorowaza. Qui n’est pas un bon exemple.



Les autres personnages sont à l’image de l’univers dans lequel Toshimitsu Matsubara nous emmène. Violents, hargneux, forts et déstabilisants à la fois. Ils ne connaissent qu’une seule façon de communiquer : leurs poings.



Les illustrations restent malgré tout agréables à regarder. On identifie bien chaque personnage : les personnages principaux sont plutôt beaux, tandis que les personnages secondaires sont plus brouillons. Le trait est fin car on voit bien les émotions de chacun, notamment dans le regard de Riku qui nous montre toute sa volonté et toute sa haine. Les décors sont remplis de détails, ce qui permet d’être bien ancré dans le récit, emporté dans l’histoire.



Car oui, l’histoire est intéressante, et s’inscrit dans l’actualité, avec un sport qui fait de nouveaux adeptes depuis les derniers Jeux Olympiques : la boxe. C’est donc avec plaisir que je retrouverai Riku dans les tomes suivants afin de savoir si la boxe sera pour lui un moyen de rédemption ou non !
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Rikudo, tome 1

Une vision fataliste de la boxe professionnelle amène à ce constant : seuls les prodiges et les fous peuvent s'y épanouir.



Riku-do part de ce constat mais apporte de la dignité et de la sincérité car, au final, la boxe n'est qu'un caricature de la société. Une caricature qui a le courage d'essayer de surpasser son simple statut de défouloir à peine civilisé.



Clairement, ce manga est un récit de parcours sportif où le jeune héros va apprendre à adapter ses forces et comprendre ses faiblesse pour évoluer dans son sacerdoce. Néanmoins, il n'y a pas la censure des publications jeunesses et la série peut aborder le milieu interlope et ambiguë qui gravite autour la boxe.



De plus, le héros n'est n'y parfait, n'y fade. Sa précision naturelle n'est pas un cage d'immortalité sur un ring. Sa maturité s'accroit avec justesse, notamment dans ses relations amicales et amoureuses.



Enfin, comme toutes bonnes séries basées sur des affrontements plus ou ritualisés, celle-ci présente le point de vue et l'échelle de valeur des adversaires. Ce qui rend les affrontements plus intenses et un peu intriguant.



Il faut être deux pour faire un bon combat.



Il faut du cynisme et de l'espoir pour narrer la boxe.

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Rikudo, tome 10

Dans ce tome 10, les choses se calment un peu et cela laisse un peu de place pour Riku et sa copine d'avancer vers l'avenir. L'école se termine, ils emménagent ensemble et même si pour eux il y a encore beaucoup de barrières à franchir, leur relation est vraiment touchante.



Rikudo est vraiment un manga que je conseille à tout le monde, car derrière de simples matchs de boxe, se cachent des protagonistes très travaillés, très intéressants, avec un lourd passif pour la plupart. Cela va de Rikudo qui a grandi à l'orphelinat en passant par l'ancien champion de boxe Yakuza qui essaie de quitter le gang. La galerie des personnages s'éttofe sans cesse, et l'on sait que tous ne ressortirons pas indemnes !



Une fois de plus, je vous conseille cet excellent titre, même si vous n'aimez pas la boxe (moi-même je ne suis pas du tout intéressé par ce sport^^) car l'histoire va plus loin qu'un simple manga de boxe. C'est d'ailleurs un seinen et non un shonen, cela peut vous aider à situer l'optique et la profondeur du titre ^^
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Rikudo, tome 11

Déjà le onzième tome de Rikudo et ce manga est toujours aussi percutant ! Vous voyez, je vous parlais plus haut de The Promised Neverland, qui est pour moi trop médiatisé alors qu'à coté, vous avez des titres comme Rikudo, qui sont de vraies pépites, et dont personne ne parle, car vous comprenez, « c'est un manga de boxe… »



Moi le premier je n'aime pas la boxe, mais ça n'empêche pas que l'on a ici un sacré seinen, qui propose un personnage fort, torturé et qui ne doit sa survie qu'à la boxe ! Chaque tome est une réussite, tant les personnages sont travaillés et développés. le background de chacun est toujours très rapidement mis en scène pour que l'on puisse les comprendre très vite. Certains persos ne sont apparus que dans un ou deux tomes et pourtant on s'en souvient encore !



Avec ce tome 11, c'est une nouvelle compétition qui commence, et Riku va avoir fort à faire s'il veut gagner ce nouveau tournoi. Ses deux premiers concurrents nous sont présentés ici, et comme je vous le disait plus haut, en seulement quelques pages, on les connait, on les comprends, on les aimes ou on les détestes. Kamishiro et Mizuki sont d'ailleurs présentés comme des persos peu attachants, agressifs, arrogants et hautains, ce qui permet au mangaka de montrer la différence de moyens au sein des divers club de boxe.



L'aspect économique, le milieu rural, l'influence des anciens boxeurs ou entraineurs, la corruption, les dérives sexuels, il y a vraiment beaucoup de thèmes forts qui sont abordés dans ce tome, et c'est comme cela depuis le début du manga ! de plus, l'auteur semble savoir ou il va, puisque l'on a plus ou moins compris, que s'il gagnait son tournoi, Riku en serait à la moitié de son parcours.



Une fois de plus, Rikudo en impose par ses dessins bluffants de réalismes, par ses personnages et par des thématiques fortes que l'auteur n'a pas peur d'aborder.
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Rikudo, tome 12

Aujourd'hui on va parler seinen avec l'un de mes titres favoris du moment chez Kazé ! J'ai découvert ce titre dès sa sortie il y a maintenant deux ans, et je ne me suis jamais ennuyé dans aucun tome. Cette fois, je vais vous parler du tome 12 qui est évidemment passionnant !



Le tournoi du Strong Korakuen commence très fort avec un combat palpitant entre Riku et Mizuki. Je ne vais pas vous détailler le combat, car ce que j'ai trouvé plus intéressant, c'était la mise en lumière des entraineurs, des « corners » comme on dit dans le milieu. J'ai adoré voir les stratégies du coach Baba vraiment mise en avant. Avec ce combat, Riku passe un cap dans sa manière de se battre, mais aussi dans sa relation avec son coach car il comprend qu'il peut vraiment se fier à lui, même si sa tactique peu sembler étrange.



Nous allons également suivre le frère et la soeur Kashimiro, qui forment un duo détonnant. On va les voir évoluer sans aucun pitié pour leur adversaire, et c'est avec un certain enthousiasme que l'on assiste au face à face tant attendu !!
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Rikudo, tome 13

Le tournoi du Strong Korakuen commence très fort avec un combat palpitant entre Riku et Mizuki. Je ne vais pas vous détailler le combat, car ce que j’ai trouvé plus intéressant, c’était la mise en lumière des entraineurs, des « corners » comme on dit dans le milieu. J’ai adoré voir les stratégies du coach Baba vraiment mise en avant. Avec ce combat, Riku passe un cap dans sa manière de se battre, mais aussi dans sa relation avec son coach car il comprend qu’il peut vraiment se fier à lui, même si sa tactique peu sembler étrange.



Nous allons également suivre le frère et la soeur Kashimiro, qui forment un duo détonnant. On va les voir évoluer sans aucun pitié pour leur adversaire, et c’est avec un certain enthousiasme que l’on assiste au face à face avec Riku qui nous laisse sur un super cliffangher en fin de tome 13.



Mais il n’y a pas que des combats dans Rikudo, et ce13 le prouve bien, car entre les matchs, on va suivre toutes les personnes qui gravitent autour de boxeur. La notion de famille, de clan, est vraiment très présente et même Riku va finir par s’en apercevoir, car il va gagner en notoriété. Un début de fan-club va se former à sa plus grande surprise, et cela va être l’occasion de revoir Nazuna et Mihara, eux aussi frères et soeurs, agrandissant ce sentiment de famille.



D’ailleurs, au cours de ces deux tomes, on va revoir d’ancien personnages et voir ce qu’ils sont devenus depuis qu’ils ont croisés la route de Riku. Il y a bien évidemment Hyodo, qui risque d’être le potentiel finaliste du Strong Korakuen, mais aussi, comme je vous le disait plus haut, Mihura. On va en apprendre plus sur ce dernier, car depuis que Riku l’avait laissé en piteux état on ne l’avait plus revu. Autant vous dire que cet affrontement a eu des répercussions sur Mihura et qu’il va se révéler être un compagnon idéal pour Riku, afin de lui faire prendre conscience de sa popularité croissante, et de ce que cela implique.



Les personnages féminins ne sont pas en reste non plus, et cela fait vraiment plaisir à voir. La coach Yukari est très présente mais l’on va aussi voir un confrontation assez particulière entre Nazuna et Naeshiro. Les douleurs, les non-dits et les craintes vont avoir leur importance, dans une nouvelle relation qui pourrait conduire à de solides amitiés que l’on avait pas vu venir.



Bref, je vais encore me répéter, mais Rikudo est toujours aussi excellent. C’est un titre que j’adore et qui se classe dans mon top seinen sans aucun soucis 😉
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Rikudo, tome 13

Les demi-finales du Strong Korakuen commencent avec notre jeune prodige Riku qui doit affronter le Champion d'Asie, Seiji Kamishiro. La phase de préparation permet de faire le point sur l'état des boxeurs ainsi que de construire des relations. C'est ce dernier point qui est exposer ici avec un travail important sur la famille. L'engouement autour de Riku ne cesse de grandir.. On est parti dans ce combat, Riku est en très grande difficulté face à la brutalité de Seiji..
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Rikudo, tome 14

Alors que la fin de la série a été annoncé au japon et que le titre se terminera donc en 23 tomes, en France nous en sommes au tome 14, et c'est peut-être le tome le plus marquant depuis le début.



Je le dis et le répète à chaque fois, mais ce manga est juste exceptionnel. le combat qui opposait Riku à Kamishiro va trouver sa conclusion dans ce titre, mais il faut voir de quelle manière !! Celles et ceux qui l'ont lus savent sans doute de quoi je parle tant ce final était intense et fort en émotions.



Ce tome marque un tournant pour le futur de Riku qui ne serait plus jamais le même. Ici, ce combat lui fait franchir un cap, et on en vient à se demander s'il ne va pas allé trop loin dans ses prochains combats, quitte à y laisser sa peau. Plus le manga avance et plus je sens un destin tragique se préparer pour notre héros. Loin des standards des manga de sport traditionnels (qui sont pour la plupart des shonen), Rikudo se démarque de la concurrence avec un ton résolument adulte (après tout, c'est un seinen) et qui conduit les personnages dans leur heures les plus sombres.



Rikudo est sans doute l'un des meilleurs manga qui soit sur le marché actuellement !
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Rikudo, tome 2

Deuxième tome de ce nouveau manga, qui nous présente un jeune garçon, sans famille, sans attache, dont le seul but dans la vie est de pouvoir défendre les plus faibles. Après un excellent premier tome dans lequel j’avais été surpris de voir des scènes plutôt violentes et crues, celui-ci se calme un peu. Pas d’agression, pas de passage à tabac, juste de la boxe, enfin !



Et oui car notre jeune Riku est enfin devenu un boxeur professionnel, même s’il est encore tout en bas de l’échelle. Il va bien évidemment devoir gagner ses galons et se hisser parmi les meilleurs. Mais, vous vous en doutez, son parcours ne sera pas simple, sinon le titre n’aurait aucun intérêt. Alors, je vous vois déjà vous dire que c’est du déjà-vu, que des manga sur la boxe il y en a quelques-un et qu’ils sont plutôt réussis d’ailleurs. Je ne sais pas si Riku-Do a quelque chose en plus par rapport aux autres manga du genre, mais je sais que moi qui n’y connais rien à la boxe, et qui ne m’y intéresse pas, j’adore ce manga.



Pourquoi donc ? Comment le titre réussit-il cette prouesse ? C’est simple, grâce aux personnages qui sont humains, réalistes, et donc parfaitement crédibles. Après le premier tome, je craignais que la suite soit basique, avec un enchainement d’adversaires qui allaient obliger notre jeune Riku à dépasser ses limites pour les battre les uns après les autres. Alors il y a un peu de ça, mais c’est traité de manière plutôt habile, puisque, par exemple, avec le premier adversaire, Riku se trouve face à un problème qu’il n’avait pas envisagé. En effet, il doit battre un père de famille dont son fan numéro 1 est son jeune fils. J’ai beaucoup aimé voir Riku assez désemparé face à ce bambin auquel il pourrait causer de la peine s’il battait son père dans leur prochain combat.



Pour y parvenir, il va devoir trouver la motivation nécessaire et comprendre qu’il n’a pas besoin d’avoir une raison de sauver qui que se soit pour battre son adversaire. J’ai beaucoup aimé le parallèle entre Riku qui n’a pas de famille, et le jeune enfant qui voit son père combattre. Il est difficile pour notre pauvre Riku d’assumer son rôle de boxeur, lui qui ne veux pas faire de mal aux gens. Mais la boxe est un sport cruel et il ne peut y avoir qu’un vainqueur, et cela Riku va vite le comprendre.



Les autres personnages se développent également, notamment la jeune Naeshiro, qui réside dans le même foyer que Riku depuis plusieurs années. Cette dernière va de plus en plus s’intéresser à la boxe, sport qu’elle ne comprends pas. Pour cela, elle va faire la connaissance d’un autre boxeur qui se trouve être dans la même classe que Riku. J’ai trouvé que ce dernier semblait assez faux, et il ne m’étonnerait pas qu’il se serve de Naeshiro pour en savoir plus sur Riku. On pourrait avoir là une premier adversaire de taille.



Un autre personnage va faire son apparition, un certain Kaede Hyôdô, qui est un prodige de la boxe et se trouve être plus haut classé que Riku. Il va d’ailleurs proposer à notre jeune boxeur d’être son Sparring Partner, après avoir vu son premier combat. Les deux visant le même titre, il est clair qu’une rivalité va se dessiner très rapidement, mais contrairement à l’autre personnage, je pense qu’il va se dégager entre eux un respect mutuel. Un schéma classique mais efficace.



J’ai juste trouvé dommage qu’on ne voit pas assez Tokorozawa, l’ancien boxeur devenu mafieux, celui qui a lancé Riku sur la voie de la boxe. J’aurais aimé en apprendre plus sur lui, mais visiblement, il ne faut pas être trop pressé concernant ce personnage, le mystère l’entourant semble vraiment intéressant.



J’avais trouvé que le premier tome se lisait rapidement, et bien c’est le cas pour celui-ci également puisqu’il ne m’a fallu que 35 minutes pour le lire. Bon, il faut dire qu’il y avait bien plus de combats et comme ceux-ci sont parfaitement maitrisés et détaillés, cela ne ralentit pas la lecture. C’est toujours aussi limpide, et cela mérite d’être souligné.



Pour ce qui est de l’édition, Kazé fait une fois de plus un très bon travail, Riku-Do étant un seinen, on retrouve le format de la collection seinen, à savoir un taille un peu plus grande et un livre qui s’ouvre plus facilement et qui permet de mieux profiter des pleines pages. La traduction est toujours effectué par Arnaud Delage, à qui l’ont doit notamment Sun-Ken Rock, donc il n’y a rien à redire, il maitrise parfaitement les codes pour coller parfaitement à l’esprit urbain qui se dégage du titre.


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Rikudo, tome 2



Merci aux éditions Kazé pour l'envoi de ce deuxième tome. Le premier tome de Riku-Do fut un coup de cœur. J'avais adoré l'univers assez sombre et oppressant de ce manga. Je suis très contente d'avoir pu lire ce deuxième tome.

Pour vois mon avis sur le premier tome c'est par ici

Nous allons suivre Riku-Do qui va réaliser son premier combat professionnel.

Face à lui il y aura Kikuchi, un boxeur qui veut rendre son fils fier de lui. Il va donc l'emmener voir ce fameux combat. Riku-do va avoir de la pitié ou de l'empathie pour ce boxeur. L'amour de ce père pour son fils va énormément le toucher et l'émouvoir. Il va se poser énormément de questions sur ce qu'il doit faire durant ce combat, qui est un combat très important pour sa carrière.

Les scènes de combats sont très prenantes et très bien dessinés. On ressent chaque émotions et on a peur pour notre héros. J'ai vraiment adoré le réalisme des scènes d'actions réalisé par le talentueux Toshimitsu MATSUBARA.

Je dois dire que ce deuxième tome est très prometteur. Riku-Do est plus mature mais ses démons du passé le hante encore énormément. Pour le moment, j'ai toujours une préférence pour le premier tome, mais j'ai adoré celui-ci. Il y a toujours le côté sombre et dramatique du premier, ce qui m'a énormément plu.



Cela m'a fait plaisir de retrouver Riku-Do et son univers, mais comme je l'ai lu en une fois je vais devoir attendre pour lire la suite. Je trouve que les dessins sont vraiment très beaux et que l'auteur sait nous tenir en haleine. On a envie de continuer à suivre les péripéties de notre héros et on espère qu'elles ne seront pas trop morose.



Si vous avez aimé le premier tome, vous aimerez forcément celui-ci. Je ne vais pas vous en dire plus pour que vous puissiez le découvrir de vous même ! Mais une chose est sûr, vous n'allez pas le regretter.
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Rikudo, tome 2

C’est avec un plaisir certain que j’ai retrouvé Riku et la salle de boxe Ba Ba ! J’attendais ce deuxième tome avec impatience, et je n’ai franchement pas été déçue, bien au contraire 🙂



On retrouve donc Riku Azami, notre jeune adolescent, fou de boxe. C’est un sport qui lui permet de se délivrer de ses démons intérieurs, comme nous l’avons vu dans le tome 1. Il commence à se faire un nom au sein du milieu, et va bientôt passer pro. Il ne cesse donc de s’entrainer, faisant une confiance aveugle à son entraineur. Il souhaite à tout prix arriver au même niveau que Tokorozawa, un yakuza, qui l’a « sauvé » de la rue et de ses graves problèmes. C’est devenu son obsession.



L’auteur Toshimitsu Matsubara a décidé de mettre en avant les adversaires de Riku dans ce second tome. Après avoir disséqué le passé du jeune homme, ses motivations à pratiquer ce sport physique, on pense donc maintenant à son avenir. Son avenir en tant que professionnel. Car oui, les choses se corsent pour notre héros. Entre Hyôdô, un des meilleurs boxeurs du moment qui jette son dévolue sur lui, et Tsubasa Misehaya, un de ses camarades de classe passé pro récemment, Riku va avoir de quoi faire. Surtout que certains sont prêts à tous les coups bas pour gagner.



Riku est un personnage taciturne. Il n’exprime que très peu ce qu’il ressent, mais l’auteur, dans ses illustrations, arrive à nous montrer toute sa rage lorsqu’il combat. Le reste du temps, il semble mort de l’intérieur. C’est donc un coup de maître côté illustrations. Riku fait un peu de peine, car après tout, il a vécu par mal de mauvaises choses, des choses qui l’ont détruit. Mais Riku fait peur aussi. Peur car il est violent, imprévisible et fort. Il impressionne, et ses adversaires ne savent pas sur quel pied danser avec lui.

Pourtant, la petite Nae, s’accroche à notre Riku. Amoureuse de lui depuis qu’elle le connait, elle essaye de comprendre qui est Riku et ce qui le pousse à boxer. Toujours repoussée par ce dernier, elle revient toujours à la charge. C’est sans doute un de mes personnages préféré de ce manga. Car oui, la gent féminine est très peu représentée, ou si elle l’est, ce n’est pas flatteur (pour rappel, c’est un seinen, avec des scènes pour adulte, si vous voyez ce que je veux dire). J’ai donc envie de la voir se battre pour Riku. Je trouve qu’elle apporte un intérêt certain à cette histoire.



Ce que j’ai aussi apprécié dans ce second tome, c’est la présence de combats de boxe. Ils se faisaient rares dans le premier tome, étant donné que l’auteur à largement posé les bases du personnage de Riku. Cette fois, nous avons de « vrais » combats. Les dessins de l’auteur sont précis et on apprécie le trait. C’est violent, il y a du sang, mais c’est pour ça que l’on apprécie aussi cette série.

Cette violence est contrebalancée par des scènes plus banales, comme par exemple Riku au lycée ou encore Nae au restaurant. Cela apporte un peu de fraicheur.



Ce manga donne envie de s’intéresser à la boxe, et cela tombe bien vu que le sport est en essor en France. Bon, je ne suis pas sûre de m’y mettre vu la violence des coups reçus ;)



Riku-Do, la rage aux poings est un manga qui fonctionne bien et attire un large public. Pour ma part, je suis conquise, et attends avec impatience le tome 3 !
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Rikudo, tome 2

Un deuxième tome qu'il me tardait de découvrir tant j'avais aimé le premier et celui-ci en est tout à fait à la hauteur. Je dirais même que je l'ai préféré au premier. Moins de violence, moins cruellement disons, mais tout aussi poignant.



Riku a fait du chemin depuis le premier tome et il est maintenant boxeur professionnel. Pour son premier combat officiel, il est contre Kikuchi, un jeune papa qui veut rendre son fils fier de lui. Riku assiste à cette scène entre père et fils, et il en est très touché... Doit-il laisser l'adversaire gagner, ou bien doit-il donner tout ce qu'il a en tachant de faire abstraction de cette famille qu'il pourrait briser ? Si Riku est de taille physiquement, c'est une autre histoire quant à ses sentiments...



Quel plaisir de retrouver Riku ! On s'attache tellement à lui dans le premier tome que ça fait du bien de continuer l'aventure et voir ce qu'il a encore à traverser. Dans ce tome, Riku se replie pas mal sur lui-même, à cause de l'adversaire qu'il doit affronter. L'image qu'il a de ce père et de son fils lui rappelle des souvenirs perplexes dont il n'arrive pas à faire face. Il ne sait plus quoi faire, entre prendre le risque de détruire un lien si spécial entre père et fils, et tout faire pour gagner l'un des matchs le plus important de sa vie.

Ce qu'il y a de génial avec ce manga, c'est qu'il n'y a pas besoin d'aimer ce sport, la boxe, pour aimer ce manga justement. Personnellement, je ne m'y intéresse pas du tout et pourtant j'adore suivre l'ascension de Riku dans ce sport. Les personnages sont tellement humains, tellement vrais, on ressent tellement de choses à travers Riku (notamment grâce au premier tome) que l'on ne peut qu'accrocher et, finalement, tout va bien au-delà que la boxe. Il s'agit de sentiments, d'émotions que les personnages arrivent à communauté aux lecteurs. C'est le gros point fort de ce manga.

La violence est moins pesante ici. Évidemment, il y en a toujours un peu, puisqu'il y a des combats, mais ce n'est pas aussi cru que dans le premier tome. Toutefois, ça marche tout autant ! L'auteur avait mis le paquet pour commencer, ce qui a aidé à nous attacher au "petit" Riku mais maintenant, nous n'avons clairement plus besoin de tant de cruauté pour adorer ce que l'on découvre.



Il n'y a pas que cela dans ce premier tome, il y a aussi d'autres petites histoires en rapport avec d'autres personnages, qui viennent se greffer à l'intrigue principale. Je pense notamment à Naeshiro qui s'intéresse un peu plus à la boxe parce qu'elle ne comprend pas que Riku s'y plie autant... Ainsi qu'à un nouveau personnage que l'on devrait voir dans les prochains tomes puisqu'il a un rôle bien spécifique par rapport à Riku...

Riku reste mon personnage préféré. Il évolue tellement et on voit tellement d'émotions passées chez lui... Notamment lorsqu'il voit le fils de son adversaire, il y a des scènes déchirantes par rapport à ça...



Ce deuxième tome est donc une vraie réussite pour moi, bien plus que le premier encore ! Les bases sont posées depuis le début, et les choses sérieuses commencent dès maintenant. J'ai hâte de découvrir la suite !
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Rikudo, tome 22

Un volume qui règle ce que notre jeune prodige a laissé en suspend, malgré un passé qui le rattrape, afin que le dernier tome ne soit centré que sur l'avenir de notre héros! On a hâte!


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Rikudo, tome 23

Malgré ses petits bas, le manga sportif de Toshimitsu Matsubara aura constitué une très bonne lecture jusqu'au bout, particulièrement maîtrisée quand il s'agissait de développer ses histoires humaines en utilisant les matchs de boxe comme symbolique.
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