Pas de bateau à l'horizon, ni gros ni frêle. Sur la mer de Satie, pas un bruit. Pas de cris d'enfants, pas de baigneurs, pas de machines. Le vol souple, solitaire, d'un ou deux oiseaux blancs, comme on en voit sur les cartes postales. On est seul sur le rivage, entre l'eau et le ciel. [..] Le piano n'a pas de frontières.