Je croyais que ce serait simple, aussi évident que notre étreinte : il faut croire que l'amour - l'amour, vraiment ? - fait perdre quelques facultés. La mémoire, par exemple. Bon Dieu, j'aurais pourtant bien dû penser qu'on ne tire pas si facilement un trait sur autant d'années de solitude et de malheur.