Selon une théorie que je professe depuis l'enfance, on n'apprend pas à connaître un homme d'après un interrogatoire ou d'après sa biographie. Une impression générale n'est pas le résultat de faits consignés quelque part et fixés à un moment précis. C'est pourquoi l'écrivain n'a pas besoin de prendre de notes, de graver dans sa mémoire, d'observer. Il lui suffit d'être présent, de voir, d'entendre et de comprendre.