Pour Agafia, qui n’a rien connu d’autre que la forêt pendant trente-six ans, la taïga n’est pas un cadre hostile. Au contraire, tout y est familier, attachant. En comparant ce qu’elle découvre avec son milieu natal, elle ne fait que constater l’avantage de celui-ci. Et elle y retourne. À ce choix s’ajoute une foi que rien ni personne ne peut entamer, des habitudes quotidiennes, les tombes de ses parents, de sa sœur, de ses frères tant pleurés.