Quelques mot sur ma vie ici. Dans l'ensemble, mes compagnons sont gentils et m'aiment bien. Ils me posent cependant un problème parce qu'ils ne cessent de parler, ce qui m'empêche de lire, de réfléchir, etc. Naturellement je ne peux pas les en empêcher. Parfois cela me rend fou. Mais dès qu'ils se taisent, ne fût-ce que pour dix minutes, ma fureur refoulée disparaît et je suis de très bonne humeur. Pour le moment je ne risque donc pas de dérèglement psychique durable excepté qu'une fois sorti de prison, je serai probablement allergique aux bavardages sur les femmes jusqu'à la mort.