C'était quoi un père ? Le père de Beethoven était alcoolique. Le père de Tchekhov un parâtre. Le père de Gorki le battait comme plâtre. Le père d'Aragon se faisait passer pour son parrain. Le père de Kafka le terrorisait. Si le père était celui qui vous donnait envie d'être ailleurs, alors Enzo n'était pas orphelin.
Ce désir-là, il l'avait toujours eu, et cette évasion il la trouvait dans des livres écrits par tous ceux qui avaient connu leur père d'un peu trop près.