Citations de Vicki Myron (52)
Les gens disent: « quelle importance ? ce n était qu un chat " Mais c est là qu ils se trompent. Dewey était bien plus que cela.
"C'est comme cela que faisait Dewey. Il gagnait les cœurs jour après jour, un être à la fois." (page 265 ligne 11)
Nous vivons dans la culture du tout-jetable, qui cache les plus âgés pour ne plus les voir.
Parfois, un chat est davantage qu’un animal, et parfois on pleure autre chose que ce qui parait être l’évidence.
On aime vraiment davantage une chose qu’on a cru perdre.
Quand les temps sont durs, soit vous formez un front uni pour vous en sortir, soit vous vous effondrez. C’est vrai pour les familles, les villes et même les peuples.
Dewey nous rappelait, une nouvelle fois, que notre ville était différente des autres. Nous avions de l'amour à donner. Nous savions apprécier la valeur des petites choses. Nous comprenions que l'important, dans la vie, ce n'est pas la quantité mais la qualité.
David passa son bac un an avant moi et partit étudier à l'université à cent kilomètres de là, à Mankato, Minnesota. Je m'étais dit que je le suivrais. Lorsque je mentionnai mes projets à mon conseiller d'orientation, il me répondit : "Ne t'occupe pas de l'université. Tu vas te marier, avoir des enfants, et laisser un homme prendre soin de toi." Pauvre type. On était en 1966. L'Iowa rural. Ce fut le seul conseil que je reçus jamais.
Pleurer sur le passé ne sert à rien. La question est : avec qui allez-vous partager votre lendemain ?
Et puis il y avait les grognons. Je fus un peu déçue, je dois l'admettre, mais pas surprise. Il y a toujours, sur la terre que Dieu a créée, quelqu'un pour critiquer tout et n'importe quoi, y compris Dieu et sa création.
Les livres ont survécu à la télévision, à la radio, au cinéma parlant, aux premiers magazines, aux premiers journaux, aux spectacles de marionnettes de Punch et Judy et aux pièces de Shakespeare. Ils ont survécu à la Seconde Guerre Mondiale, à la guerre de Cent ans, à la peste noire et à la chute de l'empire romain. Ils ont même survécu à l'obscur Moyen Age, quand pratiquement personne ne savait lire et que chaque livre devait être copié à la main. Ils ne se laisseront pas assassiner par Internet.
(Mais si Dewey battit tous les autres candidats à plate couture, ) c'est surtout parce que la ville l'avait adopté. Pas seulement les habitués de la bibliothèque, compris-je pour la première fois, mais toute la ville. Pendant que moi, j'avais la tête ailleurs, que mes pensées étaient tournées vers mes études, la rénovation et Jodi, Dewey exerçait tranquillement sa magie. Son histoire, pas seulement celle de son sauvetage mais celle de son quotidien et de ses relations, s'imposait et prenait vie. Il n'était pas juste le chat de la bibliothèque, plus maintenant. C'était le chat de Spencer. Il était notre inspiration, notre ami, notre survivant. Il était des nôtres. Et, en même temps, il était à nous.
Tout le monde possède une échelle de douleur qui va de zéro à dix. Personne ne décide de changer avant d'avoir atteint dix. Neuf ne suffit pas. A neuf, on a encore peur. Ce n'est qu'à dix qu'on bouge, et quand on y est, on le sait. Et personne ne peut prendre la décision à votre place.
Je sens encore le lien qui relie nos deux cœurs, et je ne le lâcherait jamais.
Trouvez votre place. Soyez heureux de ce que vous avez. Traitez tout le monde avec gentillesse. Ayez une bonne vie. Ce ne sont pas les choses matérielles qui comptent, mais l'amour.
- [...] N'importe quel chat ne fait pas l'affaire. Il doit être particulier.
- Particulier?
- Calme, patient, digne, intelligent, et surtout ouvert. Un chat de bibliothèque doit aimer les gens. [...] Je ne mentionnai pas qu'il devait aimer, de toutes ses forces et de tout son cœur, son métier de chat de bibliothèque.
[...] le monde possède une échelle de douleur qui va de zéro à dix. Personne ne décide de changer avant d'avoir atteint dix. Neuf ne suffisait pas. A neuf, on a encore peur. Ce n'est qu'à dix qu'on bouge et quand on y est, on le sait.
Et personne ne peut prendre la décision à votre place. (p 122)
Kay vint le gratouiller gentiment sous le menton. Je connaissais cette caresse, ce regard tranquille. C'était un merci, celui que l'on adresse à un vieil ami ou à un compagnon à l'autre bout d'une pièce pleine de monde, à l'instant où l'on comprend qu'il est merveilleux et quelle chance on a de l'avoir dans sa vie.
"(...) autant de vies bouleversées par ces anges à quatre pattes."
Jean Hollis Clark et moi fabriquâmes des maquettes l'échelle de l'ancienne bibliothèque et de la nouvelle pour les exposer à l'accueil. Programmer une grande rénovation ne suffisait pas: il fallait enthousiasmer le public et le tenir informé. Dewey nous y aida en dormant chaque jour dans l'une des maquettes.