Je n'ai pas ressenti que de la colère et de la tristesse quand mon père est mort, ce serait un mensonge de dire cela. Du soulagement, aussi. La peur qu'il meure m'empêchait de respirer, de parler, comme un bouchon visser dans la gorge. Quand la mort est arrivée, la peur s est décollée doucement, cellule après cellule, elle s'est soulevée au-dessus de moi, à flotté un instant comme si elle hésitait, avant de disparaître.