Commencement d'un chant, miraculeuse conjonction ou coïncidence de soi à soi, unité réelle du corps qui s'éprouve sans distance, bloc aérien et indivisible, reformé, reconquis chaque fois contre ce qui le divise et l'éparpille dans le langage, dans l'action, dans l'usage - avènement du corps propre. Mais en même temps, corps traversé de part en part par le souffle qui entre et qui sort, ouvert à tous les vents et ravit. Le chant transfigure parce qu'il transit le corps, et, le traversant, le bouleversant, fait surgir le corps vrai.