J’ai une étrange impression lorsque je regarde ces deux maisons érigées dans cette immensité sauvage : elles n’ont rien à faire ici.Ce sont deux intruses , ou plutôt deux sentinelles maintenues en poste malgré une bataille perdue contre la nature.Notre chalet s’est rendu et a fini par se fondre en elle, se faire avaler, tandis que l’autre, vindicative, la repousse de toutes ses forces à renfort de murs de béton et de portail en fer.
Mais elle capitulera ,.Un jour ou l’autre, elle sera happée, elle aussi. La nature l’emporte toujours.