Les voyageurs n’ont aucune imagination.
Ils partent explorer des terres lointaines parce qu’elles sont lointaines. Ils filent au bout du monde pour fuir leurs semblables. Là-bas, ils l’aperçoivent que le bout du monde est plein de monde. Plein de monde venu chercher le bout du monde.
Ils rêvent de Macao, de Katmandou, de Zanzibar, de Pondichéry... Des générations d’aventuriers y ont traîné leurs guêtres, envoûtés par on ne sait quelle magie exotique. Pourquoi pas eux ?
PROLOGUE