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Citations de Violeta Lăcătușu (35)


Les couleurs doivent chanter, vibrer de charme, résonner de beauté dans ton âme, la réveiller, car elle existe, d’un point de vue virtuel tout du moins, en chacun d’entre nous.
(p. 94)
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Voyons, la tentation vous déchaîne, le péché vous enchaîne, opina Costi.
(p. 258)
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— C’est un pinson, l’éclaira Dany, qui avait entre temps fait des recherches sur Google. Souhaitez-vous des détails ?
— Non. Cela me suffit de l’entendre chanter et je crois qu’on sait tout sur lui.
— C’est une façon de voir les choses, marmonna Dany, qui en avait toujours après sa mère, qui, quoiqu’il arrive, ne cessait jamais ses remontrances.
— Tu n’aimes pas cet oiseau ? interrogea Rodica avec intérêt, en constatant que les yeux de sa progéniture étaient toujours rivés sur l’écran de son ordinateur portable.
— Là-dedans j’ai tous les oiseaux de la forêt, et non pas un seul.
(p. 36)
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Est-ce que les éléments et les faits qui ne servent plus peuvent encore laisser une trace dans ce monde ? Parlent-ils encore du sens de notre existence ?
Je regarde encore une fois la feuille jaunie par le temps qui a prolongé son humiliation au-delà de la prison. Assignée à résidence, grand-mère n’a pu, dans les quelques années qu’elle a encore vécues dans la souffrance et la pauvreté, revoir aucun membre de la famille. Elle est restée pour un temps dans le souvenir de celles qu’elle a soignées au camp, et qui elles non plus ne sont plus de ce monde aujourd’hui, et elle existe encore dans mon souvenir.
(p. 307)
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— Croire en ce qu’on veut bien nous faire croire : que nous reconnaissions notre infériorité, que nous soyons convaincus d’avoir une histoire au rabais, que nous ne prononcions surtout pas le mot patriotisme, autrement nous serions condamnés, que nous nous croyions capables de rien, et depuis peu, que nous nous croyions paresseux et d’autres choses dans ce genre. Or, la perte de l’estime de soi est la plus puissante arme pour neutraliser un peuple, c’est moi qui vous le dis ! persévéra-t-il. Que nos jeunots soient contents de pouvoir donner libre cours à leurs instincts ! Avec des exceptions, bien sûr, s’arrêta-t-il en regardant Dany dont il savait que c’était un jeune éminent.
(p. 324-325)
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Le simurgh est l’oiseau symbole de la quête de soi.
[Simurgul e pasărea simbol al căutării de sine.]
(p. 189)
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Comment ai-je pu changer sans même m'en rendre compte , sans le vouloir ? (... )
Pourquoi mes rires de jadis résonnent-ils tel un néant ?

Pourquoi les joies ne bourdonnent-elles plus dans mon coeur ? Elles surviennent pourtant , mais , telles des filles bien rangées , elles se contentent probablement de me sourire simplement , et passent leur chemin .
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— Tu as raison. Moi aussi, j’admire les Occidentaux, puisqu’on en parle, pour la beauté de leurs villages, pour leurs investissements dans la recherche et le développement, pour leurs lois droites et claires, parce qu’ils savent exactement ce qu’ils veulent à l’avenir et surtout pour leur estime de soi.
On aurait dit une leçon, mais à l’attention de qui ? Ils le savaient tous. Dany observa Ghiță presque bouche bée. Celui-ci le remarqua et, souriant, ajouta :
— Pour leur histoire qu’ils idolâtrent, pour leurs victorieuses guerres de conquête, pour l’intelligence de leurs intrigues politiques, pour l’habilité financière, pour la persévérance dans leurs projets hégémoniques jusqu’au-boutistes et, si vous voulez, pour leur cynisme. Tel est l’Ouest, nous sommes le reste. Mais en tant que bon os à ronger.
(p. 327-328)
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Violeta Lăcătușu
It is the Astral Hour
with mysterious hues
of violet
It is that hour of stellar nymphs
when the planets are talking
bringing their orbits together
Now you can pass your thought
through the aura of some other
dimension.
with the reversed horizon

As a shell
in the spiraled depth
Now you can contemplate yourself
being yourself again
under another shape
under the sky of another kind of Time
in the web of another zodiac sign

It is the mauve hour
At the gate between the heavens
and the earth
the sphinxea are waiting
enciphered messages,
but Sirius
Has already closed his eyelids.

(2003)
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On aurait dit qu'ils officiaient et non qu'ils s'échinaient sous un soleil impitoyable .
Si tu peux , cher lecteur , amuse-toi à observer l'agitation de ces corps plus ou moins obèses , avec une dotation ventrale aux circonférences légèrement différentes , modelées de manière distingue et rappelant la cornemuse , le tambour ou la tinette .
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— Des cours de yoga, ça alors.
— Je suis allée à ces cours pour y apprendre ce dont je croyais avoir besoin. Écoute ça : dans la chambre à vapeur, soit à approximativement 90 °C, j’ai rencontré plusieurs fois Sting et j’étais fort étonnée ; tous se demandaient comment il pouvait encore être si sexy à soixante-dix ans. Son corps était comme sculpté. Il avait développé une musculature fine, comparable à celle d’un danseur d’opéra. Un beau matin, il est arrivé avec ses gardes dans une jeep. En réalité, il y en avait deux, des jeeps, une pour lui et l’autre pour les gardes du corps. Il est descendu une minute avant l’horaire prévu, en boxer et avec son corps modelé, à la façon d’une sculpture réussie. Il prit son tapis de sport et fit une démonstration de flexibilité que tous admirèrent. Il est entré dans la zone sans se soucier de notre classe de vingt-trois filles. Détendu, il a fait ses exercices. Avec quelle aisance il a porté ses pieds derrière le cou ! Cet homme d’un mètre quatre-vingt passait d’un exercice à un autre en ondoyant comme un écoulement. C’était étonnant !
(p. 250-251)
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Violeta Lăcătușu
Amour pour le prochain

En flux continu
nous transperçons le ciel
du poison de nos pensées
laides et mauvaises et destructrices.

Il n'y a pas d'humain
qui ne rejette dans l'éther
des flèches de pensées nocives,
déjections de l'âme et d'un esprit malade.

Si nous pouvions les visualiser
ou sentir leur puanteur
alors,
en effet nous connaîtrions
notre orgueilleux ego
dans toutes sa splendeur.

Oui,
nous ne salissons pas que la terre !
*
[Iubire pentru aproapele

În flux continuu
străpungem cerul
cu otrava gândurilor noastre
urâte și rele și distrugătoare.

Nu e om
să nu arunce-n eter
săgeți de gânduri nocive,
dejecții de suflet și minte bolnavă.

De le-am putea vizualiza
sau le-am simți duhoarea,
atunci
într-adevăr ne-am cunoaște
eul nostru trufaș
în toată splendoarea.

Da,
noi nu murdărim doar pământul!]

(p. 69 du recueil Prin universul holografic, 2012)
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« Qu’est-ce qui adviendrait si les gens voyaient d’abord
leurs âmes et ensuite leurs visages ? »
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On ne sait jamais ce que nous réserve le sort et on peut atteindre sa cible en empruntant des chemins détournés.
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Une rafale de vent fit frémir les sommets des arbres. Le glas d’un imposant buccin parvint jusqu’à eux et quelques lumières palpitèrent au loin, quelque part, une bergerie, probablement.
— Je pense que c’est dans des instants pareils que prit naissance le mot dor, dit Daria et Andrei eut le sentiment d’entendre son âme soupirer.
« Que peut-il y avoir dans son cœur ? se demanda-t-il. Est-ce qu’elle souffre encore ? Après tant d’années ? Aurais-je moi-même été capable d’un tel amour ? Je n’ai pas eu le temps d’aimer de toutes mes forces, ni d’en souffrir. Je n’ai jamais eu le temps, jusqu’à ce qu’il finisse par prendre la poudre d’escampette et me quitter. »
— Qui trouve encore le temps d’écouter la nature respirer ?
— C’est exactement ce à quoi je songe : je n’avais jamais de temps pour les choses essentielles. Nous ne trouvons pas le temps de nous connaître, et encore moins de comprendre ceux qui nous entourent. En silence, il songea qu’il se sentait bien à proximité de Daria.
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On voyait que le vernis de civilité n’écartait pas ni n’atténuait le primitivisme de l’être humain.
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Croyez-vous, jeune homme, que les luttes intestines pour les territoires et les ressources cesseront ? Regardons ce qu’ont fait certains dans les pays d’Asie centrale : ils ont troublé les eaux, ont jeté la graine de la guerre. De peur, de faim, les pauvres gens s’enfuient comme ils peuvent. Cela me ferait rire de les voir se réveiller un jour avec ces réfugiés à leur propre porte pour une aide désintéressée.
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— Que sais-je ? Dès nos premières années de vie, nous sommes orientés vers l’extérieur. C’est là-bas que nous creusons, que nous nous débattons pour nous affirmer, que nous nous réjouissons, que nous caressons notre orgueil. Pour mieux vivre. Pour posséder. Pour amasser, autrement dit, nous nous enivrons de likes et nous nous retrouvons vides à l’intérieur. Nous ressentons que tout ce que nous avons fait, que tout ce que nous avons obtenu ne nous suffit pas. Il nous faut encore autre chose.
— Et notre vie devient une quête perpétuelle. Je me demande comme toi pourquoi nous en arrivons là ?
— Parce que nous vivons exclusivement pour et dans le monde extérieur, qui s’avère insuffisant pour l’âme. Il ne nous reste plus, je crois, qu’à chercher à l’intérieur de nous-mêmes.
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— Voyons ! Que dirais-je ? Voyez-vous, la vague, qu’elle soit
grosse ou petite, se cogne contre le rocher pour l’écraser, tant elle
le hait. Furieuse, elle ne se rend même pas compte qu’elle se
brise.
— Qu’ai-je à voir avec la vague ? radota Relu, qui n’appréciait
guère les charades.
Tendue, Rodica attendait.
— Celui qui choisit la voie du milieu, celui-là vit en paix.
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« Mon Dieu, que je me sens légère ! Pourquoi ne pourrais-je pas garder cette paix qui réjouit chaque fibre de mon corps ? » Les pensées non invoquées avec leur flageolement, la tristesse avec l’amertume de ses voix, se dissipèrent, anéanties par cet état de bien-être.
Le silence d’or de la vie ! Silence vécu au compte-gouttes… cependant vécu !

(p. 41)
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