Je montai dans le train. Mon premier grand voyage toute seule. J’étais libre, libre avec des naseaux de cavale. Tout se présentait, tout se proposait, j’allais au-devant de tout, je l’atteignais, je le laissais à la vitre du train. Hermine m’écrira-t-elle encore ? Ma mère m’attendra-t-elle à la gare ? Oui puisque la directrice lui a télégraphié l’heure de mon arrivée. Y aura-t-il un nouveau drame ? Mon cœur… un métal qui vibre.