J’ai passé l’après-midi penchée au-dessus de ton berceau. Je ne sais pas comment te prendre. Tu es si petite et grouillante. Pleine de mouvements que je ne connais pas. Je ne te connais pas. Ta peau est lisse et fragile et je ne veux pas mettre mon visage dans ton cou de nouveau-née, de peur de ne plus jamais en revenir.