«...Le peuple est un tout, car le salut est pour tous, même pour les riches. Mais la vérité du peuple, au sens de la vérification de l'idée de peuple, se fait chez les pauvres. Si ça fonctionne pour les pauvres, alors ça fonctionne pour tous. Les pauvres sont donc des maîtres en ce sens-là, car ils constituent le lieu où se vérifie la vérité évangélique de tous. Cette option-là, c'est celle de François. Et c'est l'une des raisons pour lesquelles il est constamment taxé de populisme. Aujourd'hui, cela devrait être la grande question sur laquelle les théologiens devraient travailler.»
Entretien avec l'auteur, Rome, le 5 mai 2016.