Écrit en français par un Polonais, ce cahier de voyage est un livre-vétéran, parmi les vétérans, sauvé in extremis de la destruction. Mes filles ont été très enthousiastes lors de la découverte de ce récit et surtout des photos, la majorité en noir et blanc.
L'explorateur Vitold de Golish s'est rendu, en compagnie Pierre de Arceluz respectivement en 1955 et 1957 dans les chaînes de montagnes et les hauts plateaux qui occupent le Nord et l'Est de la Birmanie. Il en a apporté des photographies d'un grand intérêt ethnographique, qui nous montrent en particulier les résultats de certaines coutumes étranges : « les cous des femmes Padaoungs, étirés progressivement par des anneaux de cuivre, peuvent atteindre 30 à 50 centimètres de haut, tandis que les femmes Kayahs protègent soigneusement leurs genoux par des kilos de fibres végétales enduites de laque ».
Une expédition des plus périlleuses dans la jungle, avec la certitude, comme il le souligne si bien que « l'homme blanc qui s'aventure dans ces contrées est foutu » (André Malraux, « La Voie Royale »).
Commenter  J’apprécie         672
Journal de voyage concis dans le texte et aggrémenté d'un nombre important de photos surtout en couleur.Livre écrit surtout par le fils de Vitold de Golish, Jean-Noël, et qui vaut essentiellement pour la découverte par ce dernier d'une tribu jusqu'alors inconnue, celle des Ramanis qui se considèrent comme les descendants de Rama et qui ont le corps (parfois le vêtement) tatoué de 1001 fois du nom de leur Dieu.
Commenter  J’apprécie         20