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92 pages
Editions Arthaud (31/12/1958)
5/5   1 notes
Résumé :
Expéditions 1955 et 1957 en Birmanie de Vitold de Golish assisté de Pierre de Arceluz.
Texte et photographies de Vitold de Golish.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Écrit en français par un Polonais, ce cahier de voyage est un livre-vétéran, parmi les vétérans, sauvé in extremis de la destruction. Mes filles ont été très enthousiastes lors de la découverte de ce récit et surtout des photos, la majorité en noir et blanc.

L'explorateur Vitold de Golish s'est rendu, en compagnie Pierre de Arceluz respectivement en 1955 et 1957 dans les chaînes de montagnes et les hauts plateaux qui occupent le Nord et l'Est de la Birmanie. Il en a apporté des photographies d'un grand intérêt ethnographique, qui nous montrent en particulier les résultats de certaines coutumes étranges : « les cous des femmes Padaoungs, étirés progressivement par des anneaux de cuivre, peuvent atteindre 30 à 50 centimètres de haut, tandis que les femmes Kayahs protègent soigneusement leurs genoux par des kilos de fibres végétales enduites de laque ».

Une expédition des plus périlleuses dans la jungle, avec la certitude, comme il le souligne si bien que « l'homme blanc qui s'aventure dans ces contrées est foutu » (André Malraux, « La Voie Royale »).
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les femmes Kayahs croient que le siège de leur âme se trouve dans leurs genoux, aussi les protègent-elles par des dizaines de kilos de fibres végétales enduites de laque, dures comme le fil de fer. Elles ne s'en séparent jamais ; au contraire, dès qu'elles le peuvent, elles en augmentent le volume ; leur démarche ressemblera ainsi davantage à celle de l'éléphant, animal sacré de la tribu, modèle parfait à leurs yeux. C'est d'après le volume de leurs genoux et celui de leurs colliers d'argent que les hommes jugeront de leur beauté et de l'importance de leur dot.

(p. 86)
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De l'enfance à la mort, les femmes portent des dizaines de kilos de spirales en cuivre dont elles sont encerclées, des chevilles au menton. Les tigres, jadis, se jetaient à leur gorge quand elles travaillaient dans la forêt, et c'est pour sauver la tribu de l'extinction que les hommes trouvèrent ce moyen de défense : une tige de cuivre enroulée en spirale autour de leur cou, de leurs jambes et parfois même de leur ventre. Les tigres s'y cassèrent les dents et furent décimés à leur tour. Les spirales devinrent alors synonyme de richesse et de beauté et la tribu prit le nom de Pa-daoung, qui veut dire longs-cous.

(p. 60)
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Femmes éléphants, femmes ibis, femmes poulets, combien d'autres encore dont le costume révèle de vagues analogies mystiques avec les animaux honorés du lieu ? Égaré parmi ces êtres qui semblent poursuivre, à travers les jours et les nuits, un dialogue ininterrompu avec l'univers terrifiant ou paisible qui les entoure, je découvre le premier visage des dieux.

(p. 91)
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Hommes et bagages sont répartis sur cinq pirogues, faites d'un seul tronc de teck… Sur les rives, nul village. La forêt épaisse et le fleuve presque impraticable interdisent toute implantation humaine.

(légende de la photo de la page 47)
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