La situation a changé. J'étais diplomate sous Gorbatchev, au début des années 1990, et 80% des Russes étaient pro-européens. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 20%.
Certains politiques et médias occidentaux ne se rendent pas compte que les Russes ne veulent plus de l'Europe, encore moins d'une Europe qui s'islamise et qui n'assume pas son héritage judéo-chrétien. L'arrogance intellectuelle des spécialistes occidentaux ne leur a pas permis de percevoir cette évolution, et ils continuent à diaboliser non seulement Poutine, mais aussi la civilisation russe.