Toutes les années qui ont passé n'ont point atténué dans mon souvenir la splendeur de ce premier automne. Le pays tout neuf s'ouvrait devant moi : il n'y avait pas de clôtures en ce temps-là, et je pouvais toujours choisir mon chemin dans les hautes herbes, sûr que j'étais que mon cheval saurait toujours me ramener à la maison.