L’arrière-pays regorge de déjantés, de fermiers paranos qui cultivent de la marijuana sur des terrains communaux, toujours prêts à flinguer le premier venu qui a le malheur de passer un peu trop près de leurs champs. On y trouve aussi des milices de « survivalistes » d’extrême droite tout aussi paranos que les cultivateurs de marie-jeanne, des racistes, des fondamentalistes religieux qui, tout juste rentrés du boulot, s’habillent de treillis et partent en manœuvres dans la forêt.