Il me semblait que ces instants dureraient toujours, que les événements de cette soirée ralentiraient les aiguilles du temps jusqu'à la fin du monde, qu'il ne s'écoulerait plus, qu'il s'étirait comme une gigantesque bande de caoutchouc, qu'il avait cessé d'exister, qu'il était une illusion créée à l'aide de miroirs et d'appareils spéciaux, et que la machine et le mécanisme avaient cessé de créer l'illusion. Mes pensées étaient si nombreuses et si confuses qu'elles s'effaçaient l'une l'autre. Chaque cellule de mon cerveau semblait chargée d'un poids différent.
Et l’esprit à lui seul n’est jamais un tout, il lui faut un corps qui lui donne une âme.