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Citation de joedi


APRÈS UNE NUIT froide et agréable qui perdura toute une année, l'aurore finit par poindre. Le bleu laiteux du Pacifique semblait s'étaler juste à la droite du train, cependant qu'une lumière jaunâtre, aussi fixe que la lune, restait plantée toute seule dans l'eau. Je crus qu'il s'agissait d'un très lointain fanal des garde-côtes. La crête des vagues, diagonale blanche et immobile, barrait l'océan. Puis l'atmosphère se dégagea et toutes les autres vagues apparurent, avec leurs mouvements cadencés. L'air de la mer restait humide et frais ; mes mains étaient froides, mais pas engourdies ; c'étaient mes pieds, dans leurs chaussettes mouillées, qui souffraient le plus.
Là-dessus arriva un merveilleux îlot, noir et longiligne ...
(En relisant ces lignes, je suis consterné par la pauvreté de mes descriptions, comme si je n'avais pas réussi à rendre assez “vrai” ce que j'ai vu. La faute sans doute à la vitesse, qui m'empêchait de voir davantage que les choses elles-mêmes. Le regard se pose sur un îlot, et cet îlot est entier, donc parfait, et puis il n'est plus là.)
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