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3.64/5 (sur 373 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Los Angeles, Californie , le 28/07/1959
Biographie :

William Tanner Vollmann est un auteur de romans et un journaliste américain. Après avoir obtenu un diplôme en littérature comparée, il quitte sa Califorine natale pour l'Afghanistan en 1982, où il vit aux côtés des moudjahidins, trouvant la matière biographique à l'écriture de son premier roman. Le succès viendra avec la publication de You Bright and Risen Angels publié en 1987 où il raconte la bataille pour le pouvoir entre les inventeurs de l'électricité et le monde des insectes.

Le Livre des violences, un livre journalistique et photographique de plus de 3000 pages est publié en 2004 pour des raisons alimentaires. S'inspirant du roman social à la Steinbeck, il tente de trouver les racines de la violence dans la société contemporaine.


Il traite ainsi avec récurrence les thématiques de la prostitution et l'analyse historique de la société.
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"Le Monde n'existe pas", un polar publié chez Gallimard où fiction et réalité se rejoignent. Fabrice Humbert, son auteur, nous en parle. Après "Autoportraits en noir et blanc" (Plon, 2001), "Avant la chute" (Passage, 2012) ou encore "Eden Utopie" (Gallimard, coll. "Blanche", 2015), ce troisième roman se situant entièrement ou en partie aux États Unis. le journaliste Adam Vollmann voit s'afficher un soir sur les écrans de Times Square le portrait d'un homme recherché qu'il reconnaît : il s'agit d'Ethan Shaw, le bel Ethan, celui-là même qui, qui vingt ans auparavant, était la star du lycée, et son seul ami. Il est désormais accusé d'avoir violé et tué une jeune Mexicaine. Refusant de croire à sa culpabilité, Adam retourne à Drysden, où ils se sont connus, pour mener l'enquête. Un polar, forme à laquelle l'auteur est très attaché, qui aborde la thématique de l'identité, la question des vies possibles, des choix déterminants de l'existence, du bien et du mal... autant de thèmes que l'on retrouve tout au long de son oeuvre. La Grande table Culture d'Olivia Gesbert – émission du 23 janvier 2020 À retrouver ici : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/saison-26-08-2019-29-06-2020 Abonnez-vous pour retrouver toutes nos vidéos : https://www.youtube.com/channel/¤££¤26Abonnez-vous9¤££¤6khzewww2g/?sub_confirmation=1 Et retrouvez-nous sur... Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture

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Citations et extraits (100) Voir plus Ajouter une citation
Un lièvre a sautillé devant notre porte ouverte, poursuivi tardivement par un chien dont la vélocité toute relative disait sa résignation face à l'abîme qui sépare le poursuivant du poursuivi. Et moi, chroniqueur des grandes œuvres de la nature, j'ai vu tout cela, à mon aise et protégé de la pluie.
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Pénétrant soudain dans un tunnel d'une obscurité totale et d'une longueur inconnue, nous respirâmes dans nos mouchoirs et, avant que nos migraines deviennent nauséeuses, nous ressortîmes au beau milieu de rochers épars. On montait dans les nuages, il y avait de plus en plus de pierres sculptées sur les prés, rongées et polies comme du bois flotté. Alors que la pluie me fouettait le visage et les mains, je sentais tout autour de moi l'odeur des arbres verts. Puis, par une brèche toute vaginale creusée dans la roche rouge, notre train de marchandises nous emmena jusqu'au ciel, encadré de part et d'autre de la voie pas de petits pins, et le monde entier devint aussi rouge que le Bryce Canyon ou le Zion Canyon.
C'était émouvant au-delà des mots. Comme l'écrivait un autre poète chinois antique :

Mon chemin entra dans la demeure du Tonnerre et ses grondements souterrains,
Puis déboucha sur le ravin du Fantôme et ses immenses précipices.
Je contemplais les Huit Extrémités de l'univers, je voyais tout dans les Mers Environnantes ...
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Vers où aimerais-je me laisser glisser? Si le reste de ma vie était un été, et si je voyageais vers le Grand Partout, comment le monde s'ouvrirait-il devant moi? Je serais fier de pouvoir écrire, en toute sincérité : Les rails, avec le temps, devinrent pour moi un livre merveilleux.
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Que peut-être l'amour sinon de la foi ? Chacun contemple le visage de l'autre et croit : C'est lui qu'il me faut !
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Et je les voyais partir, et je voulais partir aussi, comme une pluie d'argent ruisselant d'un pont routier.
Je voulais prendre la Hi-Line et fuir ce monde.
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Pendant qu'ils se forment, les mots établissent une relation de "sincérité" avec leur créateur. Une fois que celui-ci en a terminé avec eux, ils vivent tant qu'ils nous inspirent.
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En effet ce soir-là le wagon semblait s'élever dans les airs, tel un missile chassé par des roquettes antimissiles ; il vrombissait à une vitesse en apparence croissante, esquivait en branlant de droite à gauche, et, de temps à autre, faisait d'épouvantables embardées, comme s'il venait d'être touché.
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Il les conduisit jusqu'à l'une de nos automobiles russes noires à toit plat dont les coffres s'inclinaient doublement par-dessus les roues, à la manière des mandibules jointes des mantes religieuses ; ...
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La vie avait été aussi attirante que des rails menant partout et brillant dans le cadre formé par l'obscurité du wagon où je vivais.
Comment puis-je entrer dans l'image elle-même? Pourtant, dès que je le fais, ou peu de temps après, elle perd sa magie, ce qui explique que je veuille de nouveau voyager.
La magie a-t-elle jamais existé? Qui était responsable de sa destruction : moi ou "le réel"?
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Les trains traversent le continent dans un tourbillon de poussière et un grondement de tonnerre ...

THOMAS WOLFE,
Le Temps et le Fleuve (1935).
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