■ Comment l’image des Indiens d’Amérique a été inventée pour masquer leur colonisation - Xavier de Jarcy, publié le 06/11/21 dans Télérama
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Dans une passionnante exposition, le Musée des Confluences, à Lyon, revient sur la fabrication d’une imagerie qui a fait du Sioux l’archétype de l’Indien. De la propagande militaire au western, ces clichés ont masqué l’effroyable réalité de la colonisation. Les explications de l’archéologue Laurent Olivier.
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Ils ne s’appellent pas Sioux, mais Lakotas. Pourtant, ils sont devenus l’archétype de l’Indien d’Amérique avec sa coiffe de plumes. Dans « Sur la piste des Sioux », le Musée des Confluences, à Lyon, décrypte la fabrication de cette imagerie qui, du cinéma à la publicité, a effacé la diversité culturelle des plus de cinq cents tribus aujourd’hui recensées tout en cachant la réalité révoltante d’une colonisation-extermination. Cette passionnante exposition coïncide avec la parution de deux livres importants : Notre cœur bat à Wounded Knee, où l’écrivain américain David Treuer raconte la vaste saga des peuples d’Amérique, commencée plus de dix mille ans avant l’ère chrétienne. Et Ce qui est arrivé à Wounded Knee, où l’archéologue Laurent Olivier enquête sur le dernier épisode des guerres indiennes : le massacre de Wounded Knee, dans le Dakota du Sud, le 29 décembre 1890. Ce jour-là, environ trois cents hommes, femmes et enfants Lakotas sont tués par l’armée américaine. Entretien avec le chercheur pour comprendre en quoi cette journée sanglante est devenu un moment-clé de l’histoire des Amérindiens.
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>> https://www.telerama.fr/sortir/comment-limage-des-indiens-damerique-a-ete-inventee-pour-masquer-leur-colonisation
Au-delà de ces controverses terminologiques d'une grande importance, il faut le constater : les Français se réclamant du fascisme, puisqu'ils ont bel et bien existé, désignaient eux-mêmes Le Corbusier comme l'un des leurs.
La place et le temps perdus, la vacuité, le désordre et les errances du promeneur sont à bannir
Son architecture et son urbanisme, en apparence pour tous, participent de fait d’une puissante idéologie qui exprime une « volonté abstraite de l’univers »
Tous ces thèmes récurrents autour de la cellule, une structure apolitique sont consubstantiels à un projet de société d’ordre