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Critiques de Yaël König (19)
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Staccato

Staccato de Yaël König est publié aux éditions de Borée dans la collection Marge Noire.

Tout d'abord je tiens à remercier l'éditeur et babelio.



Nice, au mois de mai. Nathan Godfine, commissaire de police, est appelé à l'Opéra de Nice pour le meurtre de Isaac van Jong, un baryton mondialement connu. Il a été étranglé et mutilé post-mortem. Une étrange petite poupée a été déposée près du corps. Pour Nathan Godfine c'est l'ahurissement, il y a 15 ans Mr Bertini, un violoniste de renom, avait été retrouvé mort dans les mêmes conditions , c'était la première enquête de Godfine , enquête non encore résolue.

Nice, l'Opéra, le microcosme de la scène lyrique et un tueur machiavélique. Yaël König nous offre un roman addictif au rythme soutenu. La ville de Nice offre un écrin prestigieux à l' enquête. Une visite guidée de l'opéra, de la vieille ville, des hauteurs et de leurs splendides habitations sont au programme , demandez le programme !

Une enquête menée de main de maitre dans un milieu que l'auteure connait fort bien. Une lecture agréable et plaisante.
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Les juifs de San Nicandro

San Nicandro est un village perdu des Pouilles, où vivait naguère une population extrêmement pauvre et illettrée. Les circonstances firent que l'un des villageois, Donato Manduzio, blessé pendant la guerre de 14-18, apprenne à lire à l'hôpital et tombe sur une Bible dont la lecture changea sa vie. Il faut savoir que dans les pays catholiques, depuis le Concile de Trente, la lecture de la Bible traduite en langue du pays était fortement découragée aux laïcs pour éviter les contestations. Donc le Livre enflamme le tempérament mystique du lecteur qui, de retour chez lui, et suite à des visions, se convertit à la religion qui y est décrite, dont il ne sait pas qu'elle est le judaïsme, et qu'il croit éteinte. Son charisme aidant, nombreux sont ceux qui se joignent à lui et dans ce village, une communauté "juive" improvisée se forme, fondée sur les lois bibliques entendues littéralement, et dont les membres se croient les seuls "Hébreux" au monde (en italien, "juif" se dit d'ailleurs Ebreo). L'Italie vit sous le régime fasciste, qui n'adopte le racisme hitlérien et les lois raciales antisémites qu'en 1938. Après la guerre et les massacres allemands, la communauté de San Nicandro entre officiellement dans le peuple juif et de nombreux membres émigrent en Israël où ils vivent toujours.



Cette histoire extraordinaire, mais moins exceptionnelle qu'on croit (il en arrive de semblables au fond de l'Afrique, de la Birmanie, de l'Amazonie, sans parler des anciens Subbotniks judaïsants russes ou des marranes), fit l'objet d'un livre très documenté écrit par Elena Cassin, de nombreux autres en anglais, et d'un documentaire diffusé par la chaîne Arte, en son temps. A son tour, Yaël König, qui a reçu du gouvernement israélien la qualité officielle "d'écrivain israélien francophone dans la catégorie Excellence", publie sur San Nicandro, aux éditions de l'Harmattan, ce qui se donne comme "un roman historique", que j'ai reçu dans le cadre de l'opération "Masse Critique" de Babelio.



On ne peut véritablement parler de roman historique pour ce volume : un roman historique est une fiction que son auteur place dans le cadre réaliste d'une période passée, où la vérité du passé joue le rôle de décor, un peu comme les paysages et les costumes au cinéma. Yaël König se donne pour tâche de raconter une histoire entièrement vraie, qu'elle "romance" en ajoutant quelques détails imaginaires, des pensées et des dialogues qu'elle prête aux personnages (vrais), et de vagues explications au lecteur sur la Torah, l'Italie fasciste et autres. Ceci est donc exactement le contraire d'un roman historique : c'est de l'histoire romancée à l'usage des lecteurs paresseux, qui n'ont pas envie de lire un vrai livre d'histoire.



Enfin, comment Yaël König romance-t-elle son récit ? Bien mal. Son français est souvent fautif et pauvre, elle n'emploie que le présent de l'indicatif presque en toutes circonstances. Par peur, sans doute, de faire des phrases "ampoulées", elle accumule les clichés. Son style et sa langue rendent banale, voire ennuyeuse, l'extraordinaire histoire qu'elle raconte : elle n'est pas à la hauteur de son sujet, qui la dépasse totalement.
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Les amours de voyage

Ce livre donne la folle envie de tomber amoureux et de partir en voyage. Suivre les aventures de ses personnes banales et qui quitte tout pour un court instant ou pour toujours dans le but de vivre le voyage de leur vie.



De plus l'auteur Yaël Köning est une personne charmante que l'on retrouve parfaitement dans son écriture.
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Staccato

Un bon polar !

On est vite pris dans l'enquête et on peine vraiment à savoir où l'auteur veut nous emmener, il arrive à maintenir le suspense jusqu'au bout !

Donc oui, on est vite pris dans l'enquête et le livre se lit vite, très vite.



De plus, j'aime l'écriture simple mais efficace de Yael STACCATO, j'aime son style fluide, direct qui rend la lecture agréable. On ne s'enlise pas dans les détails ou les descriptions inutiles. Les personnages sont convaincants et attachants et de les voir évoluer dès le début de l'histoire 15 ans plus tard, permet de les voir mûrir rapidement et de vite se familiariser avec eux surtout pour le commissaire Nathan Godfine.

Qui sait si à longue ce personnage ne deviendrait pas un personnage récurrent de l'auteur ? Un peu comme le Franck Sharko de Franck Thilliez.



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Staccato

Jean Bertini est sauvagement assassiné chez lui par un de ses élèves. Pourtant, personne n'a rien vu, ni entendu. Aucun indice sinon le modus operandi pour le moins inhabituel: bas du corps pouvant faire croire que la victime était tout simplement endormie alors que le buste présentait "un magma de chair découpée, tailladée, pendant par endroits..." (Page 14). Ah si, le tueur a bien laissé un indice: à côté du divan, une petite marionnette, qui n'appartenait pas à la victime, à laquelle manque un doigt de la main droite. Malgré tout, l'inspecteur Godfine est déterminé à trouver la faille qui lui permettrait de coffrer le meurtrier.

15 ans plus tard. Isaac Van Jong, baryton mondialement célèbre, est assassiné seulement quelques heures avant son entrée en scène. Nathan Godfine, devenu entre temps commissaire, est chargé de l'affaire. Aussitôt, il note des détails qui lui font penser à l'assassinat de Bertini, encore irrésolu à ce jour. Pas d'indice, pas de témoins. Ni vu ni connu...Sauf la présence d'une ravissante petite poupée à laquelle il manque deux doigts. Même tueur ou copycat? Pourquoi 15 ans après? Quelle est la signification de ces poupées?

C'est alors qu'un troisième meurtre met toute la ville en émoi. Cette fois, il s'agit d'une célèbre cantatrice. Nathan subodore que lui et son équipe se retrouvent embarqués dans une sale affaire qui pourrait faire encore plus de vilain. Et si un tueur en série avait décidé d'éliminer tous les artistes de l'Opéra? Subissant une pression énorme de la part des autorités et des dirigeants de l'Opéra, il lui faut impérativement trouver une piste solide. Tandis que leurs investigations les conduit à un odieux trafic d'êtres humains. Coincidence? Lien avec l'enquête en cours?



Descriptions soignées des principaux lieux du roman: des détails justes qui donnent un aperçu concret de l'environnement dans lequel évoluent les protagonistes.

Scènes de crime: appartement de Jean Bertini dont le décor raffiné ne laisse aucunement imaginer qu'une scène de crime puisse s'y dérouler: "L'appartement était net, opulent et ensoleillé. Des meubles en bois précieux s'amoncelaient aux quatre coins de chaque pièce...Une impressionnante collection de CD était rangée dans une bonnetière en merisier, marquetée de citronnier." (Page 17)...Idem pour la loge d'Isaac Van Jong dont on pourrait s'attendre à ce qu'elle se trouve en désordre. Mais non, ce qui, en quelque sorte, rend la scène de crime plus poignante.

Bureau de Nathan: l'environnement de travail du commissaire donne un subtil aperçu de sa personnalité: "Peinte en beige clair, tapissée des livres qu'il lisait volontiers à ses rares moments de liberté, cette pièce comportait une immense table de conférence des années cinquante...Les livres empilés donnaient une impression de désordre permanent, mais rendaient cependant le bureau de Godfine accueillant." (Page 49).

Hôtel de police: certains décors du roman bénéficient d'une description intégrée dans la scène en train de se dérouler sous nos yeux, donnant ce petit plus de réalisme très appréciable dans un polar: "L'entretien se termina sur quelques autres vérifications, après quoi Nathan raccompagna Séréna à travers les couloirs encombrés jusqu'au seuil de l'hôtel de police, passant avec elle la porte vitrée encadrée de bleu qui s'ouvrait sur une volée de marches usées en leur milieu." (Page 69).

Nice: même procédé pour décrire la ville dans laquelle se déroule l'enquête: décor intégré dans l'action quand Nathan se rend chez son amie en passant par la promenade des Anglais, "afin de confronter ses tracas au flegme de la mer étale, cristalline et assoupie. La circulation automobile ne le concernait pas. Il slalomait entre les véhicules, descendant le boulevard Carabacel pour allonger encore son parcours sur la Promenade." (Page 113)...Nice, ville de contrastes, aux réalités bien peu en accord avec ses décors majestueux: "Le Midi...c'était aussi ces milliers de gens surexcités par la présence "étrangère" lourde de menace, ces habitants surchauffés par la promiscuité idéologique, qui se précipitaient à la permanence de leur leader national pour trouver un écho à leur lamento. Caniel savait que le mal se cachait derrière l'accent chantant, les paroles lénifiantes, les grands claques amicales dans le dos." (Page 182)=> L'auteur a su éviter le piège des clichés du sud trop faciles à exploiter pour donner un aperçu en adéquation avec la réalité...

En conclusion:

Beaucoup de qualités pour ce polar bien ancré dans la réalité: le sérieux de l'enquête atténué par les blagues entre Nathan et Baptiste, histoire de rendre la lecture un peu moins pesante; l'incursion dans le monde du chant lyrique et de la musique classique, de l'Opéra peu ou mal connu, rendu accessible par de nombreux détails discrètement distillés çà et là.

Le +: le quotidien du commissariat ayant à gérer d'autres affaires que celle du roman , dont on ne saura jamais rien: "Cependant, le temps courait et les affaires s'accumulaient. Une vieille femme vietnamienne avait été assassinée dans son minuscule appartement du quartier de la gare; deux corps démembrés avaient été trouvés dans une décharge de l'arrière-pays; un adolescent fasciné par Hannibel Lecter, le personnage du Silence des Agneaux, avait torturé un enfant de six ans...On ne chômait pas à la PJ niçoise." (Page 21).

Le ++: Les passages dédiés au parcours psychologique et personnel des personnages donne une réelle épaisseur à l'intrigue. Le lecteur n'a plus l'impression de lire l'histoire de personnages de fiction mais le compte-rendu d'une affaire criminelle réelle.



Pour en savoir plus
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Staccato

reçu dans le cadre masse critique



Ce roman se passe à Nice qui est presque un personnage à part entière, avec des lieux repères : l'opéra, la promenade, les villas dans les hauteurs, les lieux de prostitution, les caravanes où vivent les nouveaux esclaves modernes…



Il y a 15 ans, le jeune inspecteur Nathan Godfine n'a pas pu résoudre sa première enquête.

15 ans plus tard devenu commissaire, il est confronté à des meurtres construits sur le même modèle que celui qui est irrésolu.



Le commissaire se lance dans cette enquête et se confronte aux fléaux de notre société : l'exploitation des plus faibles par les plus forts ( prostitution, esclavage moderne…), l'inaction des institutions, la montée de la peste brune dans le sud est…



Comme si il y avait un parallèle entre l'opéra et la réalité, plus la musique est belle, plus le décor est sombre.



Prenant les axes un par un le commissaire va résoudre cette affaire dans le milieu de la musique classique et de l'opéra grâce au soutien de son meilleur ami, journaliste spécialisé dans ce domaine et du médecin légiste avec qui il travaille depuis des années.



L'intrigue est bien construite, originale, intéressante, la plume est fluide, j'ai lu le livre en une matinée et j'ai passé un moment très agréable.



Je ne sais pas si le commissaire et son équipe deviendront des personnages récurrents , mais cela serait une bonne idée.



J'aurai bien aimé aussi une play liste pour écouter en lisant.
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Les juifs de San Nicandro

Aux lendemains de la Première Guerre Mondiale, Donato, poilu estropié, apprend que tous les juifs ont été exterminés. Il n’y en n’a plus sur terre. Le fermier de San Nicandro est complètement sous le choc. Après avoir reçu la Torah en cadeau, il décide de demander aux villageois de se convertir au judaïsme. Il n’accepte pas la disparition des hébreux. Tous les villageois se convertissent pour réhabiliter cette religion. Comment un village a t-il pu arriver à cette conclusion? Comment une telle rumeur a t-elle pu circuler? Surtout, comment vont-ils s’y prendre?



Donato, à son retour de la guerre, est le seul homme de son village à savoir lire et écrire. Il se fait porte parole. Il se fait prophète et enseigne la Torah aux siens. Ce n’est pas très aisé. Tous ne tiennent pas à changer de religion. Loin de là. De plus, l’Italie bruisse des prémices de la Deuxième Guerre Mondiale où les juifs seront exterminés. Mais, San Nicando est loin de cela et se consacre à appliquer les Lois de la Torah, non sans difficulté. Comment se faire reconnaitre en tant que juif par le Rabbinat de Rome? Comment faire pour que les années consacrées à précher les lois du Dieu unique puissent se concrétiser par la circoncision de tous les hommes afin d’être reconnus de cette obédience?



Il s’agit d’une histoire méconnue, mais vraie. Un récit où un village, sous la houlette d’un homme, se convertit et pratique une nouvelle religion (le judaïsme) au grand dam du curé. Le récit est superbe. Il est touchant et d’une grande humanité. La beauté est aussi bien dans les paysages, dans le coeur des hommes, que dans leur combat pour la reconnaissance d’une conversion que tous considèrent, finalement, comme normale. Donato, en berger, a rassemblé ses ouailles, les a instruit et s’est battu pour leur reconnaissance. Que lui réserve le destin? Que deviendront les convertis de San Nicando? Verront-ils un jour les rives de l’Euphrate?
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Les juifs de San Nicandro

Je tiens à remercier Babelio, la masse critique et la maison d’édition l’Harmattan qui m’ont permis de découvrir cette improbable histoire des juifs de San Nicandro.



Début du XXème siècle, San Nicandro petit village des Pouilles en Italie, les habitants sont des paysans rustres et analphabètes.

L’adolescent Donato Manduzio, une personnalité forte, un caractère bien trempé, ne trouve pas de réponses auprès du curé du village à ses questions religieuses, existentielles…

Il part à la guerre 14-18 et revient handicapé et, surtout, lettré. Il est sujet à des visions qu’il interprète comme divines et reçoit en cadeau par son beau-frère un exemplaire de l’ancien testament. Sa lecture est une révélation. Il abandonne le christianisme et adopte les lois juives. Il pense que les juifs ont disparu de la surface de la Terre et il se sent investi, se comparant à Abraham ou Moïse, de faire renaître la religion judaïque en convertissant le plus grand nombre. Quasiment tous les habitants se mettent à pratiquer le judaïsme, se déclarent Hébreux et souhaitent être reconnu par Rome, dans une Italie en pleine deuxième guerre mondiale où pleuvent les lois antisémites.



Ce roman est historique et très bien documenté. J’ai appris beaucoup de choses sur la véritable histoire des protagonistes, sur cette région, sur l’époque. Par ailleurs, Y. König a une belle plume et nous raconte les faits de manière romancée, très digeste. Les personnages sont touchants et attachants et parfois la lecture peut être amusante (le désastre de la communion, une rencontre avec Mussolini, les querelles du village, les rapports femmes-hommes).



J’ai passé un bon moment au beau milieu des trulli, l’histoire se finit parfaitement en montrant que la foi est personnelle, que la pratique religieuse vient à nous peu importe notre naissance car on peut naître chrétien et se sentir juif ou être rabbin et reconnaître Jésus comme son Saint patron !
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Les amours de voyage

Pas vraiment emballé par le thème, je l'ai ouvert à la faveur de ma très bonne opinion du roman précédent de l'auteure cité juste au-dessus et parce que les éditions Yago font des livres soignés, aux belles couvertures et que ceux que j'ai déjà lus m'ont tous plu. Celui-ci ne déroge pas à la règle : la couverture est jolie, la mise en page claire et le contenu original. Dans son introduction d'une quarantaine de pages, l'auteure fait le point sur les célébrités connues pour leurs voyages, sur celles qui ont trouvé l'amour loin de chez elles. On y croise celles dont j'ai donné les noms plus haut, mais aussi, Gérard de Nerval, Bernardin de Saint-Pierre et d'autres que je ne connais pas

Ensuite, place aux histoires d'amour. Tour à tour drôles, passionnelles, violentes, elles ont les caractéristiques de ce qu'elles décrivent, l'amour. En prime, puisqu'il s'agit de lier amours et voyages, à chaque fois, le lecteur fait un beau séjour dans des pays, parfois très éloignés et parfois plus proches. Ce n'est pas un guide des pays visités, certes non, mais quasiment à chaque fois, l'auteur décrit les paysages, les habitants, les lieux.



Vous aimez l'amour ? Vous aimez les voyages ? Vous aimez l'amour et les voyages ? Vous aimerez lire Les amours de voyage (à lire avec une voix "publicitaire" SVP). Personnellement, j'ai une petite préférence pour la première nouvelle, Les jumeaux du Sikkim, de Tamara Hirsch qui raconte très joliment comment, lors d'un voyage au Sikkim -Etat de l'Himalaya dont je n'avais jamais entendu parler, comme quoi, on peut s'instruire en lisant même des histoires d'amour-, elle s'est perdue en montagne et y a croisé un homme perdu, lui aussi. Non seulement la barrière de la langue n'a pas suffi à les éloigner, mais en plus, elle permet de continuer l'histoire après le retour de T. Hirsch chez elle. Mais je ne vous en dit pas plus pour ne pas révéler la chute, très belle. L'autre nouvelle à avoir également mes faveurs s'intitule Aller-retour au centre de moi-même, de Clément N, une rencontre amicale plus qu'amoureuse sur laquelle je ne m'étendrai pas non plus, pour vous laisser le plaisir de la découverte. Les autres histoires dont je ne parle pas -parce que je serais trop long et je risquerais d'en dire trop, et après vous me diriez ; "Oh, Yv il est pas cool, il raconte tout et puis y'a plus de suspens !" Comme je suis un rien cabot, un rien flagorneur et que je préfère vos louanges à vos reproches et réprimandes, je préfère ne rien dire- bon revenons à nos amours de voyage ; que disais-je avant de m'interrompre moi-même ? Ah oui, les autres histoires dont je ne parle pas -voilà, j'ai repris le fil- ne sont pas en reste de découvertes, d'originalité, de personnages un peu "barrés" parfois, et de coup de foudre pour une autre personne ou pour un pays.

Pour résumer, je dirais qu'on est loin du roman du siècle, mais que ce recueil vaut tous les jours nettement plus que les histoires mièvres et racoleuses dont on nous rebat les oreilles. Ici, vous avez la sincérité, la réalité et le dépaysement ! Pas mal pour un seul livre. Et pour le même prix, vous avez des notes biographiques de grands voyageurs célèbres en première partie.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Les juifs de San Nicandro

Dans le village de San Nicandro, la population était illettrée et pauvre. Pendant la guerre de 1914-1918, Donato Manduzio habitant de San Nicandro apprend à lire avec la Bible à l'hôpital. De retour dans son village Donato se reconvertir au judaïsme sans le savoir.



J'ai apprécié la lecture de ce roman et la rencontre du personnage de Donato. J'ai aimé découvrir son histoire, ses idées et sa région. En effet, l'histoire de Donato est tirée d'une histoire vraie et est bien documentée. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé ce fil conducteur qui m'a permis de découvrir cette ville d'Italie ainsi que l'origine de la foi pour l'homme. La manière dont elle peut arriver, la façon de se l'approprier sans être prédestinée à suivre cette religion.



La plume de l'auteure est fluide et facile à lire. Les chapitres s'enchainent facilement.



Merci à Babelio et aux Editions l'Harmattan pour l'envoi du livre.
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Staccato

Le seul échec de Nathan Godfine, commissaire de police à Nice, remonte à sa première affaire de meurtre, celui d'un célèbre violoniste resté non élucidé.



Devant le corps sans vie d'un chanteur d'opéra réputé, il se retrouve brutalement renvoyé, avec son ami et légiste Raoul Cigliano, quinze ans en arrière. Des modes opératoires quasi identiques, et le même étrange indice trouvé près du cadavre d'Isaac Van Jong et de celui de Jean Bertini à l'époque, lui font supposer que l'assassin d'hier vient de réapparaître, et qu'avec une sorte de signature il prévient qu'il ne va pas s'arrêter là.



Nathan, amateur d'art lyrique, et Baptiste del Chiappo, un ami journaliste spécialiste des critiques musicales, enquêtent à l'opéra de Nice, lieu qu'ils affectionnent particulièrement tous les deux.



Un prologue précise en partie l'origine de la folie meurtrière, et des passages en italique donnent la parole au tueur, sans donner pour autant son identité, ni vraiment renseigner le lecteur sur le but qu'il s'est fixé.



Entre les représentations de Don Giovanni et de la Traviata, de Nice à Vérone, une course contre la montre se met en place pour éviter à de grandes voix de s'éteindre prématurément. L'intrigue se développe sur un rythme soutenu, le suspense montant crescendo sur des airs connus de Mozart, Verdi ou Puccini.



J'avoue ne pas avoir été époustouflé par un dénouement que je pressentais. En revanche, l'envie d'écouter Maria Callas chanter « Casta Diva » s'est imposée comme une évidence.
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Staccato

"Staccato" ou piqué - c'est-à-dire, le phrasé en notes détachées - désigne un type de phrasé dans lequel les notes des motifs et des phrases musicales doivent être exécutées avec des suspensions entre elles. C'est une technique instrumentale s'opposant au legato (lier les notes successives de sorte qu'il n'y ait pas de silence entre elles). On appelle souvent le phrasé intermédiaire non-legato, ou même détaché ; le staccato est alors considéré comme davantage détaché.







Le ton est donné ! Si vous êtes un brin mélomane, si vous aimez les enquêtes policières, les tueurs et les meurtres en série, j'ai ce qu'il vous faut avec ce livre ! Dans ce récit, l'auteur mène tambour battant une intrigue qui a commencé il y a quelques années de cela. Nathan Godfine était un bleu lorsqu'il devait traquer un tueur en série. Malheureusement, il n'a jamais pu coincer ce coupable, celui qui a fait démarrer la carrière de Nathan sur des charbons ardents.







Direction Nice, à l'opéra où un baryton de renom a été retrouvé assassiné quelques heures avant sa représentation. Il s'agit d'Isaac Van Jong, un prodige que le Commissaire Godfine venait écouter sauf que voilà, le tête-à-tête rêvé va se transformer en cauchemar. En effet, il y a des similitudes avec la première enquête qu'il a mené quinze ans plus tôt et qu'il n'a jamais résolu. Van Jong serait mort par strangulation mais le découpage a été fait post-mortem, sur le thorax de la victime. Cerise sur le gâteau, une sorte de poupée vaudou a été retrouvé à côté du cadavre... Est-ce que cette poupée ne serait pas la signature de l'assassin ? Une signature qu'il a déjà vu, quinze ans plus tôt, dans une autre affaire non résolue !







C'est une lecture étonnante que j'ai aimé suivre. Le rythme est donné par l'auteur et il ne reste plus qu'aux lecteurs de suivre le mouvement. L'auteur nous offre une belle surprise ici car non seulement on va suivre l'intrigue à travers le regard de Nathan (le gentil) mais aussi avec l'œil du méchant ! C'est un plus non négligeable ici qui apporte beaucoup à ce roman noir.







J'ai aimé le cadre original qu'a choisi l'auteur. Le monde musical, à l'opéra, c'est un endroit qui fait rêver ! J'ai aimé découvrir les coulisses du monde de l'opéra, j'ai aimé le fait que l'on se ballade un peu, entre Nice et Vérone, un dépaysement qui était le bienvenue.







L'intrigue est bien menée, les personnages sont intéressants, on a un protagoniste charismatique qui n'en mène pas large. Ajoutez à cela une plume fluide et agréable à lire, on a un récit qui fait envie jusqu'à la dernière ligne.







Tout ça pour vous dire ce polar m'a plu du début à la fin. Si vous êtes à la recherche d'un livre pour une lecture haletante le temps de quelques heures, j'ai ce qu'il vous faut avec "Staccato" qui vous emmènera vers le côté obscur de la musique classique...
Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Hommes Maries Ne Font Pas les Nuits Douces ..

Très honnêtement, il est rare que je ne finisse pas un livre. Il faut en général que l'ennui soit abyssal (comme dans un Houellebecq) ou que l'histoire soit particulièrement creuse, irrante ou psychiatrique (comme dans un Nothomb) pour que j'abandonne face au plaisir de lecture.



Pour autant que les histoires romantiques et torturées ne m'attirent pas spécialement, Les hommes mariés ne font pas les nuits douces me semblait prometteur, voué à traiter du délicat sujet de l'adultère et de la vie amoureuse cachée avec l'écriture délicate d'une femme.



Je dois au moins reconnaître à Yaël König, l'auteure, un talent tout particulier pour la reformulation. Peu d'écrivains savent écrire en 247 pages la même histoire avec une cinquantaine de formulations différentes. Mais König y arrive. Evidemment, ce n'est pas ce qui compte le plus dans un roman, et très vite un sentiment désagréable s'installe pendant la lecture. Celui du déjà lu.



Alicia rencontre Joris, entre eux c'est l'amour fou, celui qui fournit l'oxygène, fait briller le soleil et chanter les oiseaux. Mais Joris est marié. Joris est un homme, donc il promet qu'il quittera sa femme. Alicia est une femme, donc elle croit Joris. Au bout d'un moment, Alicia comprend que Joris ne quittera pas sa femme, alors elle quitte Joris. Et revient.



Joris promet alors qu'il quittera sa femme. Alicia le croit, pour les raisons qu'on sait. Au bout d'un moment, elle comprend qu'il ne quittera pas sa femme, alors elle le quitte. Et revient. Alors il promet de quitter sa femme ! Et elle y croit. Mais comprend. Et le quitte. Puis revient.



Quand j'ai abandonné la lecture, à cinquante pages de la fin, Joris revenait à la charge, et Alicia capitulait. Pour la dix neuvième fois, au moins. Avec toujours plus d'emphase romantique et d'hystérie amoureuse, l'auteur nous raconte la vie sentimentalement chamarée de son héroïne. Extrait choisi : (dans un courrier adressé à Joris) "Alors que je t'aime cristal et granit, je viens te signaler que je considère ma période probatoire comme achevée. [...] Je t'aime chocolat, mandarine et jaillissements moirés. Tu es plus, beaucoup plus que la lumière : tu es le rythme, la respiration, l'évidence de ma vie" (p. 128).



Vous apprécierez ici le style évident que l'on retrouve dans la plupart des courriers romantiques. Douze ruptures plus tard (dans une discussion avec sa meilleure amie ) et toujours pour illustrer les belles phrases d'une Alicia en permanence à fleur de peau, perdue depuis 4 ans dans une tempête de sentiments : "J'ai au coeur des stries féroces ; elles me catapultent dans des orages intérieurs ravageurs, et tu voudrais que je chante ?" (p. 159).



Peut-être que je suis un homosexuel sans coeur, incapable de comprendre l'hystérie qui bouillonne dans le cerveau embrumé d'une femme amoureuse. Et j'espère pour mes amis hétérosexuels que les femmes amoureuses ne sont pas toutes comme ça. Une chose est cependant certaine : on imagine très bien ce livre devenir le prochain "film français" à la mode : titre long, casting déprimant, histoire d'amour à multiples allers-retours. Tout n'est pas perdu. Enfin...
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Pizzicato

A Nice, Nathan Godfine, enquête quinze ans après le meurtre du violoniste Jean Bertini, sur un nouvel assassinat, celui du ténor Isaac van Jong. Comme dans la précédente affaire, son corps est retrouvé avec, à ses côtés, une poupée mutilée.

Une enquête sur un tueur de violoniste, construite et écrite avec application mais sans grand talent. En prime, on a la voix intérieure du tueur qui parle de "monde incommensurable" et de "pulsion infinie.

La lecture est facile mais au final on reste sur sa faim !






Lien : https://collectifpolar.com/
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Staccato



Vous êtes mélomane, vous aimez les enquêtes policières, les meurtres en série, ne bougez plus vous êtes au bon endroit. Avec Staccato, Yaël König mène tambour battant une intrigue qui prend sa source alors que Nathan Godfine commençait tout juste sa carrière dans la Police. Aujourd’hui, il se retrouve face au corps supplicié d’Isaac Van Jong, le fameux baryton qu’il était venu écouter à l’opéra de Nice. Notre commissaire ne peut s’empêcher de faire un lien avec une affaire vieille de 15 ans car ily a de nombreuses similitudes entre les deux et notamment, une poupée abandonnée comme une signature, une poupée qu’il a déjà vue sur une autre scène de crime. Les chapitres laissent la parole au commissaire et à son enquête mais aussi et c’est cela qui donne un plus à l’intrigue à l’auteur des meurtres. La montée en tension se fait lentement mais surement et j’ai apprécié ce polar pour plusieurs raisons. La première étant que j’ai trouvé le personnage de Nathan fort convaincant avec un côté attachant. J’ai aussi aimé le choix de l’auteur de situer l’action dans le milieu de l’Opéra, de la musique, du chant c’était nouveau pour moi et vraiment agréable. J’ai aimé qu’une partie de l’action se déroule en Italie et plus particulièrement à Vérone. Un polar qui reprend tous les codes du genre avec un tueur en série insoupçonnable. Une intrigue bien construite, des personnages qui ont de la profondeur, il n’en fallait pas plus pour que je passe une belle après-midi de lecture, transportée dans le monde des chanteurs d’Opéra. J’aurais apprécié une playlist afin de mieux me mettre dans l’ambiance mais les références sont là pour nous donner envie d’aller découvrir compositeurs et interprètes. Bonne lecture.


Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Les amours de voyage

[ note de lecture pour les-agents-litteraires.fr ]



Avec le livre de Yaël König, j’ai eu l’impression de découvrir un genre de lecture nouveau et totalement original. Mais attention, il m’est déjà arrivé d’ignorer l’existence de pans entiers de la littérature pourtant déjà largement connus et répandus !

A la télé, l’illustration d’un thème à l’aide une série de témoignages est la forme courante que prennent les émissions de société en prime time, et les programmes de reportages sur les chaînes thématiques ; il n’est donc pas très étonnant et tout à fait légitime de retrouver ce format à l’écrit. Les mots font venir les images et l’imagination compense vite l’absence de photos couleurs ou de cartes géographiques.

Les Amours de voyage n’est pas un roman, ni un recueil de nouvelles. Ce n’est pas un essai. C’est une sorte d’anthologie, sérieuse mais pas trop, distrayante surtout. J’ai retrouvé le plaisir ancien de découvrir une collection oubliée de la Sélection du Reader’s Digest, ou d’Historia, un jour pluvieux dans une maison de location ou un hôtel de bord de mer. Un livre parfait pour les vacances, avec des histoires, des témoignages. L’écriture est plus journalistique que littéraire, mais cela convient bien au genre. Après tout il ne s’agit pas d’une anthologie de récits de passions exotiques écrits par des écrivains-poètes-voyageurs. Dans une longue préface sous forme d’étude, l’auteur explique le choix de son thème (et titre) avec les évocations de Loti, Nerval, Cendrars, Chatwin, Stevenson, et de quelques autres parmi de nombreux artistes-baroudeurs.

Viennent les quinze histoires (seize avec celle, très courte et trop belle pour être totalement inventée, qui clôt la série par une pirouette humoristique). Je retiens tout spécialement celles qui finissent mal comme font les histoires d’amour, en général, et que je préfère de loin aux récits idylliques d’aventures sans accrocs. Je retiens aussi celles qui dénotent un peu et nous font dévier légèrement du thème sans être hors-sujet. Comme celle de la jeune suédoise pour qui le Pays Basque est le summum de l’exotisme ! Et celle de la rencontre improbable de deux petits gars d’Angers à New-York. Elle finit bien cette histoire d’amitié, mais j’ai surtout aimé qu’elle témoigne aussi des surprises heureuses des voyages lointains quand ils opèrent des rapprochements entre des hommes et des femmes qui se comprennent.



Ma curiosité m’a fait regretter (un peu) l’absence d’informations sur le making of des Amours de voyage, le mode opératoire ; des entretiens en face à face avec certains des voyageurs ? des papiers sollicités et rewrités ? comment les voyageurs-témoins ont-ils été cooptés ?



Le livre de Yaël König est un bel objet, avec une superbe couverture évocatrice, très élégante, une mise en page agréable malgré un petit hiatus, peu gênant, entre la pagination et la table des matières. J’ai tiqué sur une expression un peu mal venue, page 142 : « les garçons chaussés du plus élégant des bonnets… « , et page 135 une typo : « … je ne me parvins à… ».
Lien : http://tillybayardrichard.ty..
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Pizzicato

Pas mal du tout ce roman policier. D'abord pour le milieu qu'il décrit, pas très courant dans ce genre de littérature. Ensuite pour les personnages campés qui sont attachants. Alors, certes, les héros ont tendance à être tous très beaux, tous très intelligents, une sorte d'élite culturelle-physique-musicale, mais je n'ai pas boudé mon plaisir à voyager en leur compagnie à Nice. Yaël König offre une belle visite de l'opéra de cette ville, nous guide dans tous ses recoins et nous promène dans cette vile, que personnellement, je ne connais pas du tout. C'est bien, ça change des visites de Paris, et en plus, "il y a le ciel, le soleil et la mer..."



Revenons à nos meurtres et à notre inspecteur Godfine, devenu entre temps commissaire. Il est amateur de grande musique et d'opéra. Avec son copain journaliste musical, Baptiste Del Chiappo, ils vont régulièrement aux concerts, et Baptiste peaufine les connaissances de Godfine en la matière. Baptiste est aussi d'un grand secours lorsqu'il s'agit de faire le portrait des plus grands chanteurs, dont Isaac van Jong et la cantatrice qui suivra dans la liste macabre.



Nathan travaille à l'ancienne : il a un cahier dans lequel il écrit "Ce que je sais" en noir sur une page et "Ce que je ne sais pas" en rouge sur l'autre page. Les éditions Yago et l'auteure ont inséré dans le livre des paragraphes dans lequel le meurtrier s'exprime -sans que l'on ne connaisse son identité- écrits en rouge, comme dans le cahier de Godfine. Bien vu ! Ces incursions de l'assassin font bien sûr monter le suspense, puisque l'on sait clairement ses motivations. En outre, aucun indice ne nous met la puce à l'oreille quant à son identité ; personnellement, j'avais plusieurs suspects, mais tout au long du livre, ce n'est pas le bon, qui dans mon esprit tient la corde.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Staccato

Le commentaire de Cathy :

Quelques heures avant une représentation à l'opéra de Nice, le corps d'Isaac Van Jong, un célèbre baryton, est retrouvé assassiné dans sa loge.

Le commissaire Nathan Godfine est chargé de l'enquête.

Une poupée est retrouvée sur la scène de crime, cet indice fait replonger le commissaire 15 ans plus tôt lors de sa première affaire.

Un lien, existe-t-il entre les deux affaires malgré les 15 ans qui les séparent ?

Cette histoire se déroule dans le milieu de l'opéra, je vous l'avoue, c'est un milieu que je ne connais pas du tout et j'appréhendais un peu d'être perdu avec des références trop nombreuses. Cela n'a pas été le cas, l'auteur nous délivre son histoire sans en rajouter.

L'intrigue est plutôt bonne, certains chapitres nous permettent de découvrir ce qui se passe dans la tête du tueur.

Le suspense est présent jusqu'à la toute fin, impossible de connaître la vérité avant d'arriver au bout.

Un moment de lecture agréable, j'ai aimé le style de Yaël König, un auteur à suivre.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Hommes Maries Ne Font Pas les Nuits Douces ..

une maitresse,,, un homme qui ne veut pas quitter sa femme ... typique me direz vous . Alicia malgré sa souffrance est amoureuse, les mensonges , la lâcheté de Joris n'y changent rien. Elle reste rivée à son téléphone " au cas où" . Comme tout amant Joris est manipulateur de sentiments , il prend mais n'offre jamais... il mène la danse.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, en comprenant très bien la souffrance d'alicia.
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