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Citations de Yann Lukas (16)


L'image de l'Irlandais à Londres ressemble étrangement à celle du Breton à Paris. Mais l'Irlandais a conquis son indépendance, là où le Breton continue sa déculturation.
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La déculturation, c'est une perte d'identité, une mutilation, que le conquérant inflige au vaincu. Indiens d'Amérique, Kurdes, Berbères, Tibétains, Ouïgours, peuples de Sibérie, vous connaissez toute la brutalité qui peut se cacher derrière la déculturation.
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S’il s’agit de surface au sol, cinq pays de l’Union européenne sont plus petits : la Belgique, la Slovénie, Chypre, le Luxembourg et Malte. S’il s’agit de la population, la Bretagne complète, à cinq départements, compte 4,5 millions d’habitants, un peu plus que la Croatie et que l’Irlande, qui est depuis longtemps un partenaire majeur de l’Union… Mais la Bretagne n’est pas assez vaste. Bizarre.
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Yann Lukas
Les Bretons émigrés ne reviennent pas .Si à l'âge de la retraite ,laissant ailleurs en France enfants et petit enfants pour qui la Bretagne sera plus qu'un territoire de vacance familiale.Combien d'entre renoueront avec leurs identité Bretonne ,souvent devenue partielle Une minorité de plus en plus étroite au fils des générations .Ils se sentiront Bretons peu après comme Sylvster Stalone fière d'avoir une grand mère Brestoise, ou comme Céline Dion et Madonna qui ont des ancêtres à Poudiry et à PLoujean. Elles ont des origines Finistériennes ,certes mais on n'est pas prés de les entendre chanter en enveloppé dans les plis du Gwen ha du ("blanc et noir le drapeau breton).
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Le redécoupage des Régions, décidé par le président François Hollande en juin 2014, a ravivé en Bretagne le débat sur l’identité. Les Bretons, en effet, espéraient très majoritairement que le président leur rendrait la Loire-Atlantique, le cinquième département de la Bretagne historique. C’était simple et souhaité par le plus grand nombre, donc impossible…
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En outre, le 30 juin 1941, il [Mal P.] détachait administrativement la Loire-Inférieure de la Bretagne. Il créait une Région de Rennes à quatre départements et une Région d’Angers à laquelle était rattachée Nantes. Pourquoi cette étrange partition ? Vichy redoutait que l’Allemagne change d’avis. La Loire-Inférieure étant la partie la plus industrielle et la plus riche de la région, l’intégrer dans la région d’Angers permettait de la soustraire aux tenants d’une Bretagne « libre ». [...]
Le 5 juillet 1972, la loi sur la régionalisation crée une Région Bretagne, elle aussi amputée de Nantes et de son département, entre-temps renommé Loire-Atlantique. Depuis cette date, les Bretons ont manifesté inlassablement leur volonté de réunification. Quelques-uns, au tout début. Puis de plus en plus.
Conscient de cette violence feutrée subie par les Bretons, le président Sarkozy, en 2008, avait relancé l’idée d’une Bretagne à cinq départements. Son successeur, François Hollande, ne se disait pas contre, mais l’ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault y était farouchement hostile. La loi réformant le découpage des Régions, votée en décembre 2014 par les députés, a maintenu le statu quo.
Pourtant, tous les sondages montrent qu’en Loire-Atlantique et dans les quatre autres départements existe une très forte majorité pour la réunification. Les Bretons forment donc bien un groupe humain assez vaste « qui se caractérise par la conscience de son unité (historique, sociale, culturelle) et la volonté de vivre en commun ».
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Voilà cinq siècles, donc, il y avait déjà des Bretons et, manque de pot, il y en a toujours ! Des Bretons, des vrais : des gens qui connaissent leur histoire, leur géographie, leur culture, et même leurs langues (le breton, le gallo) dans le meilleur des cas.
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Le seul emploi public de la langue bretonne, je vous le rappelle, est inscrit sur les monuments aux morts : D'hor bugale marv evid ar Vro, A nos enfants morts pour le Pays.
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Depuis la Révolution et le Code Napoléon, les Français sont soumis à une centralisation croissante. Même la régionalisation est imposée de Paris, sans la moindre considération pour les aspirations des "provinciaux" ! La France est, de toute l'Europe, l'un des pays les plus centralisés.
Nos voisins allemands, belges, britanniques, espagnols ou italiens possèdent des droits nationaux ou régionaux incomparablement supérieurs aux nôtres.
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Je suis breton. Quand j'ai dit ces trois mots, j'ai tout dit et je n'ai rien dit. Rien de ma relation à la République française et à l'Union européenne. Rien de la spontanéité de mon appartenance, vécue dès l'adolescence comme allant de soi. Rien du cheminement intellectuel qui est venu conforter l'intuition initiale. Rien, non plus, de la marginalité politique et sociale à laquelle me contraint ce choix : être breton. Sans point d'interrogation.
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Le 19 septembre 2014, à une forte majorité (55 %), les Écossais votaient non au référendum sur l’indépendance de leur nation. S’ils avaient voté oui, la nation d’Écosse serait devenue l’État écossais.
[…] Contrairement aux Britanniques, les Espagnols refusent d’admettre que la Catalogne est fébrile et ils cassent le thermomètre pour bien montrer que la fièvre n’existe pas…
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La Bretagne à cinq départements reste le seul « État » d’Europe qui ait existé pendant mille ans dans ses frontières actuelles. [...] Jusqu’à sa conquête par l’armée française, la Bretagne constituait un État qui gérait un groupe humain assez vaste, caractérisé par la conscience de son unité, pour parler comme M. Robert. Tout ça, c’est de l’histoire ancienne, allez-vous rétorquer. En 2032, nous célébrerons le cinquième centenaire des noces de sang qui ont uni la France et la Bretagne.
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Pendant la second guerre mondial ,les Bretons refuserons la collaborations avec les Allemands .Ils représenteront 40 % des effectifs des Force francaises Libre (d'ou l'exclamation du général De Gaulle à Londres:"Mais alors ,Sein c'est le quart de la France!").Pourtant, la chasse au régionalisme sera l'une de des obsessions de la justice à la Libération.Plus de soixante dix ans après ,les règlements de compte de l'épuration continuaient de polluait le vrai débat :avons le droit oui ou non ,de nous affirmer comme Bretons d'abord ,sans être aussitôt taxés de fascistes?
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Comme la Guyane est très loin de Paris, ses 245 000 habitants voient leurs intérêts particuliers défendus par deux députés et deux sénateurs .Les Guyanais ont le droit au statut personnel que tout le monde trouverait scandaleux si nous le réclamions nous aussi ,qui avons été conquis après eux ,et pas de la manière douce ...Ils bénéficient d'une université ,d'un tribunal administratifs autonome et de leur propre cours d'appel.Enfin la séparation de l'église ne s'applique pas toujours chez eux.
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Au-delà de cette question du territoire, il fallait réfléchir au problème de fond : y a-t-il une identité bretonne ? Est-ce un artifice de la pensée romantique, avec l’éveil des nations au XIXe siècle, ou un sentiment d’appartenance diffus et très ancien ?
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LA NATION, UNE NOTION
Puisque je suis un"nationaliste", je dois savoir ce qu'est une nation, ça me paraît le minimum. Le problème est que le mot"nation"a en France, beaucoup plus qu ailleurs, un sens ambigu.......
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