S'il avait usé et abusé des plaisirs durant son séjour à l'étranger, depuis son retour au Japon, il avait perdu le goût de ce genre de vie. Tout d'un coup, ce n'était plus le même homme. On aurait dit un étranger qui, sans se soucier des apparences, du qu'en-dira-t-on, regardait du coin de l’œil ce Japon ravagé par la guerre. Il avait à la fois l'arrogance moqueuse qui seyait au successeur d'un génie et de gentillesse naïve d'un fils de famille.