p.151.
En fait les soucis ne viennent pas vraiment tout seul. Ils viennent de la relation avec les autres. Mais si on ne dit rien à nos proches et qu'on garde nos problèmes au fond de nos cœurs, c'est une attitude de mépris envers eux.
T'as trop travaillé. Y'a pas que le travail qui compte dans la vie.
Si j'avais été tout seul, je serais revenu vite fait. Je manque de ténacité. Comme nous étions deux à voyager, c'était moins ennuyeux. C'est aussi ça l'intérêt du jeux en ligne
Pourquoi cette hostilité? Elle n'est le fruit que d'une peur face à la différence.
Lorsqu'on prend de l'âge et qu'on devient adulte on a beaucoup plus de préoccupation qu'avant. Alors on fait semblant de ne pas voir la vérité. La chasse pour la survie... le combat contre les monstres qui menacent les humains... Les gens trouvent souvent des prétextes... car on doit survivre. Notre vie en dépend. Mais ce n'est pas pour ça que la vérité change. Peut-on même dire ce qu'est la vérité... Tous ces prétextes que trouvent les hommes pour commettre des actes de violence pour leur survie ? Finalement les gens arrêtent de se poser des questions par peur. Peur que ce qu'ils font soit mal ou que ce qu'ils croyaient être la vérité ne l'est pas. Les gens sont peureux. Lorsqu'on a souvent peur et qu'on évite de réfléchir on devient moins courageux. On refuse d'agir si l'on n'est pas dans une situation urgente.
p.32-3.
- Tuer des monstres qui te menacent toit et tes amis avec ton arme... que ton adversaire soit monstre ne change rien au fait que tu enlèves la vie à un être vivant. Que penses-tu de ça ?
- J'en sais rien. J'avais pas le choix à ce moment-là.
- Quelle réponse décevante ! Pourtant tu semblais réfléchir à ma question.
- Si je l'avais tué en enfonçant mon couteau dans son corps, j'aurai senti physiquement quelque chose. Mais puisque j'ai lancé mon couteau...
- Tu veux dire par là que tu te déresponsabilises car tu ne tenais pas l'arme au moment de l'impact ? Donc tu t'en moques qu'un père ou une mère ou un membre d'une famille soit tué par une arme lancée...
p.76.
Tu comprends où je veux en venir ?! Il ne faut pas se comparer aux autres. Chacun à ses propres qualités. Moi j'ai mes qualités. Ariane aussi. Et toi également.
Qu'est-ce que tu faisais pendant que ces innocents étaient en train de mourir hein ? Il fallait soit que tu te battes pour les sauver... soit que tu me prennes comme otage pour pouvoir négocier... ou bien pour ne pas les voir mourir, tu aurais dû t'enfuir. Mais tu avais peur. Tu ne pouvais réagir, tu étais tétanisée. En nous critiquant tu culpabilises moins, peut-être ?
p.44-5.
Donc tu as mal au cœur. N'oublie jamais, Ron... Cette souffrance physique et au cœur que tu ressent maintenant... si on n'a pas éprouvé cette expérience de la douleur... on ne peut comprendre la douleur des autres, et on ne peut pas devenir quelqu'un de fort.
L'humain et le monstre sont comme l'ombre et la lumière. On les nomme différemment, c'est tout.