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Citations de Ysiaka Anam (12)


Les choses qu’on n’a pas eu conscience de perdre sont sans doute celles qui prennent le plus de place.
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Je garde cette place jamais-tout-à-fait-dedans.
Elle devient le fil rouge des différents métiers que j'exerce au fil des années: une fonction de passeur pour les autres.
Toujours dedans-dehors.
J'en fais la ligne de force de nombreux de mes engagements.
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Est-ce que quelque chose peut réellement, fondamentalement, me séparer d' elle ? Comment faire autrement qu'accueillir, et bercer soi, cette enfant-là ? Lui tenir la main et converser avec elle, plutôt que de mentir à l' adulte, à la môme, en essayant de la cacher vainement sous le tapis ?
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Mais cette identité, quand même, il faut la porter comme la vraie, derrière les vêtements mis juste pour faire bonne impression. Cette identité à ne pas oublier pour ne pas les laisser l’écraser en nous, l’assimiler, la génocider encore une fois.
p. 50
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Entre deux langues.
La "maternelle", qui au fil des années commence progressivement à m'échapper.
Et la seconde, que je précise, nuance, explore toujours plus au gré du temps, et des mots posés sur des feuilles, sans cesse.
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Ma vie d’adulte est censée m’avoir menée loin de cette enfant hirsute. Mais je la retrouve parfois au détour d’un chemin, elle me fait alors bien des violences.
p. 12
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[…] j'ai le sentiment confus que leur histoire qui m'apparaît si lointaine et parfois si peu consistante, cogne en vrai chaque soir à ma porte quand l'obscurité vient. Que ces hommes et ces femmes, du fond des souterrains où ils sont enterrés, frappent le sol au-dessous de moi, venant imprimer des oscillations imperceptibles à mes pas. Et me porter dans une danse qui ne m'appartient pas tout à fait.
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Mais cette identité, quand même, il faut la porter comme la vraie, derrière les vêtements mis juste pour faire bonne impression. Cette identité à ne pas oublier pour ne pas les laisser l'écraser en nous, l'assimiler, la génocider encore une fois.
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Je m’interroge encore sur l’exil. N’est-ce pas seulement une manière de se retrouver, pour toujours, à côté de soi ?
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Armure dérisoire.
Mais une armure qui a fini par devenir une seconde peau : une manière d'être au monde. Faute de savoir faire autrement.
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Ce simple déménagement sur la courbe de l’hexagone me permet d’éprouver avec mon corps en otage, ce premier déplacement qui a nourri mon sentiment perpétuel d’être dé-placée.
p. 46
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J'avais oublié, presque, je crois, à quel point cette couleur me colle à la peau.
A quel point elle a pu créer mal-aise, dans ce temps de l'enfance où différence peut vite sonner comme difformité.
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