Yuji Iwahara

10 ans après l'arrivée d'un champs de force d'origine inconnue sur Tokyo, certains habitants ont commencé à développer des pouvoirs particuliers. Ce sont les Contractants. Une brigade spéciale est chargée de s'occuper de ces êtres. Depuis quelques semaines un nouveau contractant a été repéré, il trompe ses victimes en leur promettant un pouvoir. Un bon début.

La Porte des Enfers est un champ de force qui se dresse autour de Tokyo depuis dix ans. En plus de détruire et d’isoler la mégalopole, certains humains ont muté développant des pouvoirs hallucinants. Désormais rebaptisés Contractants, ces humains hors normes sont de véritables machines à tuer implacables et dénuées de sentiments toujours prêtes à accomplir de basses besognes.

Pour lutter contre les agissements de ces personnes et dissimuler leur existence aux publics, la Section 4 est un service dédié dans lequel travaille le lieutenant Misaki Kihihara. En revenant d’une scène de crime particulièrement exceptionnelle, elle percute une adolescente en détresse qui laisse échapper qu’elle souhaite devenir une Contractante. L’enquêtrice va avoir fort à faire quand elle comprend qu’un Contractant rôde en ville à la recherche de personnes sensibles et manipulables à qui il propose son aide.

Bien que s’inscrivant dans la continuité de la série animée, le manga disponible chez Ki-oon est une histoire indépendante pouvant se suffire à elle-même. Elle plante le décor et ses personnages afin de fournir clé en main le contexte de l’univers de Darker than Black.



Sans être complètement original (Tokyo menacée, mutations, pouvoirs), le monde développé par Yuji Iwahara est bien riche et ficelé. Le manga est rythmé et accessible aux néophytes et l’auteur ne ménage pas le mystère. Premier volume d’une série de quatre il pose les bases de l’histoire, dévoilent des éléments de réponses et soulèvent de nouvelles questions.



Yuji Iwahara met en scène une histoire bien construite et chargée d’action. Le trait semi réaliste du chara designer est dynamique et les scènes s’enchainent avec clarté et efficacité. Le dynamisme des planches n’est pas sans rappeler celui de l’anime. Quel plaisir de profiter du talent du chara designer et de le retrouver aux commandes. Les personnages sont sombres et charismatiques et on profite de BK-201 toujours aussi énigmatique. Chaque personnage trouve sa place dans le récit qui tourne autour de l’enquête menée par le lieutenant Misaki Kihihara. En alternant les points de vue, le mangaka fait progresser son histoire en dévoilant petit à petit les intentions de chacun et les liens qui les unissent.



Premier tome captivant Darker than Black s’annonce dans la lignée de la série animée. Graphiquement superbe !
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Aux manettes on retrouve Yuji Iwahara, créateur original des personnages de l'animé, et également auteur de "Dimension W" paru chez Ki-oon.

Ce manga se situe entre les deux saisons de l'animé, mais se veut une histoire indépendante pour permettre aux néophytes de découvrir cet univers tout en rassasiant les amateurs de "Darker Than Black".
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Cool, l'idée est originale.

Ce manga est vraiment très intéressant, et ne présage que du bon. L'histoire apparaît déjà comme complexe, avec un bon scénario de science-fiction bien réfléchi, décrivant le quotidien de Kyoma « récupérateur » dans un monde de science-fiction pas si éloigné du nôtre, où les sources d'énergie habituelles ont été remplacées par les coils, machines reliées à une autre dimension. De nombreux mystères demeurent cependant, autour de ces fameux coils, dont certains illégaux, et également autour de Mira, mystérieuse jeune fille à la nature étrange (robot ? androïde ? humaine ?), et liée au créateur des coils. L'auteur maîtrise visiblement son monde, et distille parfaitement l'information au bon moment. On peut sentir le début d'une réflexion sur l'impact des énergies, sans toutefois décrire un monde uniquement négatif. Le personnage principal est sympa dans son genre, bourru au grand coeur, débrouillard, mais présente lui aussi des parts d'ombre. Sa nostalgie pour les anciennes technologies nous le rend plus attachant, et proche de nous, lecteurs contemporains de ces mêmes technologies. Les autres personnages ne sont pas en reste, heureusement, avec quelques traits d'humour bien sentis. J'aimais déjà beaucoup ce que l'auteur proposait avec Nekoten (pour le coup, ce n'est pas du tout le même genre), notamment au niveau du dessin : c'est sombre, c'est fouillé, détaillé, les personnages ont tous un design propre à eux, et un caractère intéressant. J'ai vraiment hâte de lire la suite !

En 2072, l’humanité n'a plus de soucis d'énergie grâce aux coils. Kyoma est chargé de récupérer les coils illégaux. Il croise la route de Mira est une étonnante cyborg. L'intrigue, assez confuse, démarre doucement.

Un des meilleurs mangas SF qu'il m'ait été donné de lire!



Nous évoluons dans un univers alternatif où Nicolas Tesla est parvenu à acheminer l'électricité sans se servir de fils électriques, par le biais de "coils", des appareils liés à des tours (sans doute inspirées de la célèbre tour de Tesla) qui piochent l'énergie en question dans la dimension W. Cette évolution du fonctionnement des énergies a eu pour effet de générer des changements majeurs dans le système économique (par exemple l'explosion du prix de l'essence et la disparition des batteries ion-lithium) mais également social et politique. L'organisation leader dans ce mode énergétique est plus ou moins maître du monde.



Nous suivons dans cet univers le personnage de Kyoma, un chasseur de primes (et surtout de coils illégaux) qui, pour une raison mystérieuse, a les coils en horreur. Il roule dans une voiture à essence, utilise un téléphone à batterie, etc. Ce dernier fait la rencontre, au cours d'une de ses missions, d'un droïde particulièrement étrange: Mira. Cette dernière, visiblement pourvue d'émotion humaine, finit par devenir l'acolyte de Kyoma.



J'ai rarement pu voir de manga traitant si bien de sujets aussi sérieux. L'amour, le deuil, la vengeance, les sectes, la politique/économie internationale, la mondialisation, l'intelligence artificielle... Tant de sujets abordés, souvent en profondeur, qui m'ont poussé par moments à réfléchir quant au fonctionnement de notre propre monde. De même le sujet de la crise énergétique, particulièrement d'actualité, est également relativement présent dans le manga. Le scénario comprend des énigmes, des instants de suspens, des révélations, qui donnent envie de se précipiter chaque fois sur le tome suivant afin d'en savoir plus. Les dessins sont magnifiques (et je ne parle même pas de la couverture du livre dont une partie est phosphorescente).



Franchement, la lecture de ce manga a été un plaisir sur tous ses aspects, je le recommande franchement à tous les fans de SF ou à ceux qui aiment les fictions basées sur des critiques sociales.

Dimension W incarne la rencontre originale entre un chasseur de primes et l’être le plus high-tech de son époque. Un premier tome révélateur et plein de surprises.
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Dimension W offre une nouvelle licence de qualité aux éditions Ki-oon, un polar futuriste et technologique assez ambitieux et des personnages à fort potentiel.
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J'ai adoré le concept du livre. Les deux personnages principaux sont extra. De plus, cette histoire de coil est très bien trouvée.

J'ai aussi beaucoup aimé Kyoma car il vit entouré du passé. J'hâte de savoir ce qui c'est réellement passé quand il était un Elite.

Pour finir, j'ai trouvé que la rencontre entre Kyoma et Mira (robot de haute technologie) est drôle. Le fait que Kyoma ne supporte pas la nouvelle technologie et de coltiner cette femme-robot est amusant.

2072 kyoma est récupérateur. C'est une sorte de mercenaire chargé de récupérer les coils (sorte de batterie d'énergie universelle) illégaux. Il est par ailleurs un des rares hommes à refuser toutes les nouvelles technologies.



Le hasard va lui faire croiser la route de Mira, femme-robot extrêmement rare et sophistiquée, orpheline d'un savant de génie. Ils vont alors former un duo improbable où chacun tente de supporter la présence de l'autre.



Première mission : tenter de récupérer les coils du "Loser" un batman excentrique qui signe d'une carte ses tentatives de vols...



Un manga futuriste qui dépend une civilisation où homme et robot fusionnent à divers degrés. L'action est principale dans ce premier tome même si l'on sent bien que l'énigme que constitue les deux personnages principaux ne peut que s'épaissir.

Un manga pour les amoureux de SF




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Dans un futur pas si lointain, l'électricité n'est plus la source d'énergie principale et est même obsolète. Maintenant, ce sont les coils, des bobines électromagnétiques qui fournissent des ressources inépuisables. Cependant, la compagnie New Tesla Technologie en a le monopol et toute contrefaçon est illégale. AInsi, Kyoma Mabuchi est un récupérateur et a pour tache de les récupérer en échange d'une prime.

Alors qu'il enquêtait sur deux criminels il rencontre Mina, une demoiselle qui n'a pas l'air d'être tout à fait humaine mais qui pleure comme un être humain.



Manga intéressant dans le caractère de ses personnages mais également dans l'univers lui-même.

Toute une Histoire du monde est ici réinventée et complixifie l'intrigue. Peut-être même un peu trop car il faut être suffisamment attentif pour suivre.

De même, Mina et Kyoma ont une relation intéressante : entre affection et haine. Comment cette relation va-t-elle évoluer ?



A voir pour la suite de la série !

De la science-fiction à partir du travail de Tesla (voir aussi à ce sujet RASL de Jeff Smith, ou le film Only lovers left alive de Jarmush). Une ambiance bien posée, des personnages finalement assez classiques mais efficace, un mystère à résoudre. Du bon seinen.

Un début de série assez confus, puisque l’auteur a fait le choix de commencer son manga en entrant dans le vif du sujet. La dimension W est une quatrième dimension, que l’on ne perçoit pas comme les trois autres (x, y, z) mais qui existe bel et bien. Elle fournit une quantité d’énergie inépuisable, et ce sont les « coils » qui font le lien entre notre monde et cette dimension. Le héros de cette histoire, Kyoma, est un « récupérateur », allergique aux nouvelles technologies et qui voue une haine aux coils. Il va croiser la route de Mira, une jeune fille pas comme les autres… En effet, dans une société où il est commun de croiser des androids, il n’est pas rare de tomber sur l’un d’eux au détour d’une ruelle. Sauf qu’un android qui ressent des émotions, c’est inhabituel. Une drôle d’alliance va alors se mettre en place. J’ai beaucoup aimé lire ces premiers tomes. Et pourtant, c’était mal parti car je n’aime pas commencer un livre que je ne comprends pas tout de suite (ces mystérieux coils dont on nous parle à peine, par exemple…). On en saisit les grandes lignes au fur et à mesure de la lecture. Mais surtout, les personnages sont intéressants et intriguants, ce qui a suffi à attiser ma curiosité. Ajoutés à cela de beaux graphismes… C’est un bon début de série ! J’ai adoré la fin du tome 1, ce combat contre « Loser » (rien que le nom… haha) qui s’annonce palpitant et signe la première collaboration de Kyoma et Mira.

Science-fiction (2072) et question de l'humanité des robots

Je m’attendais sans doute à autre chose en commençant la lecture de cette série à savoir à un univers assez sérieux. La référence à Nikola Tesla, cet inventeur et ingénieur américain d'origine serbe qui a vécu entre 1856 et 1943, était plutôt remarquable. Il est vrai qu’il est peu connu du grand public alors qu’il fut certainement le plus grand inventeur de son siècle avec plus de 300 brevets déposés. Il a travaillé surtout sur la conversion de l’énergie.



Dimension W va plus loin en imaginant une sorte de monde futuriste ayant vaincu le problème de la pénurie d’énergie grâce à la 4ème dimension. Il faut dire que Tesla avait prédit que l’énergie libre serait la solution et que l’humanité mettrait en harmonie ses techniques énergétiques avec les grands rouages de la nature. Dans la bd, il est à noter qu’il apparaît souvent comme un savant fou dans le rôle du méchant ce qui est franchement une injustice quant à l’œuvre de sa vie et son apport pour améliorer la vie des hommes.



Pour en revenir à la série, l’auteur exploite un univers futuriste assez intéressant mais la série va partir dans des travers dès le troisième tome où l’évolution du scénario nous conduit ailleurs. Graphiquement, c’est plutôt du bon travail avec une lisibilité assez satisfaisante. L’édition est soignée. On a même droit à quelques pages en couleurs.



Je retiendrais surtout une série de science-fiction assez innovatrice mais qui a également ses travers (un personnage principal humoristique et trop stylé). Au final, une bonne réalisation tout de même.

Cette série m’a énormément fait penser à Gunnm, avec tout de même plus d’informations scientifiques et une palette de personnages plus large, en plus d’être distincts (au niveau de leur psychologie) de celle proposée par Yukito Kishiro.

Graphiquement parlant, on observe une nette différence entre le traitement des décors et celui des personnages, ces derniers étant dessinés avec plus de soin. J’avoue que c’est un point auquel j’accorde une grande importance et c’est un des points que je reproche un peu à “Dimension W”.

C’est au niveau de l’histoire et de la construction des personnages que se trouvent les atouts majeurs de la série. L’histoire se tient ; on a le droit à une certaine quantité d’informations, dont des informations scientifiques, qui démontrent bien l’attention portée par l’auteur concernant son récit (et les recherches menées en amont pour rester crédible dans son discours). Les personnages ont une construction et une évolution logique, plaisante à découvrir au fur et à mesure du récit, surtout en ce qui concerne notre superbe duo Kyoma-Mira.

Une très bonne série de SF, qui se dévore rapidement !

Dimension W est une série qui part sur de bonnes bases. L’essentiel est à présent de confirmer, pour, peut-être, devenir LE nouveau seinen de Ki-oon.
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Sympathique, sans être exceptionnel. Les personnages sont un peu creux du fait de leurs manque d'originalité. La série sera courte, à voir si elle prend de l'ampleur.

Au-delà de cette toile de fond, il s’agit bien là d’un manga d’action généreux et palpitant, dont le premier tome pose un univers dense. On a hâte de découvrir les nombreuses possibilités de développements… durables !
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