Elle n’a pas eu besoin d’apprendre ni à traire, ni à conduire les troupeaux, ni à couper l’herbe à lapins. Dès sa première visite, bien avant le mariage, elle avait senti que la vie était plus facile chez eux, ils mangeaient mieux, regardaient moins à la dépense. Les culottes des hommes dans la grange n’étaient pas rapiécées. La cour de la ferme était empierrée, les contrevents peints en bleu.