La route tourne effectivement sur elle-même. Elles se retrouvent sur un trottoir étroit qui semble être un cul-de-sac. Elles tiennent fermement les enfants, tandis que les voitures passent en trombe dans un sens et dans l'autre. Sur leur droite, un centre commercial en faillite, et un immeuble de bureaux voué à l'échec, vide, aux fenêtres presque toutes brisées. Sur leur gauche une étendue herbeuse nichée à côté d'une quatre voies. Censé être une oasis de verdure, c'est devenu une décharge sauvage.