chant
dans les muscles du chant
pourquoi craindre la mort
pourquoi inventer mille croyances
pour la déguiser
trou noir
ou nuit semée d’étoiles
oublions la marche du temps
nous dit Tchouang-Tseu
appelons-en à l’infini
chant
dans les muscles du chant
dans la fraîcheur du lâcher-prise
ou
dans le givre du matin
ou
dans ce saut de pensée soudain
ni ici ni là
ou dans
tout ce que vous voulez
ou plutôt
tout ce que vous aimez